Une fois n’étant pas coutume, je me limiterai à un texte dont la brièveté n’aura d’égal que le sentiment d’urgence qui l’anime. Parce qu’avant de vous parler à nouveau de musique (j’ai sur le feu une excellente recette de Burger au thon chaud) et de boucler le quatrième et ultime épisode de ma saga des Pieds Nickelés électroniques, je dois absolument vous faire part de ma décision...
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Gémellité textile
Il y a comme ça des gens qui sont à ranger dans la catégorie : "Si t'existais pas, l'aurait fallu t'inventer". Prenez le cas de mon ami Michel V. Je l'ai déjà évoqué voici pas mal de temps dans la précédente mouture de ce blog, c'était pour moi une manière discrète de rendre hommage à sa forte propension à ne pas laisser endormir ses neurones dans les limbes chloroformées du conformisme culturel médiatique et de la vulgarité présidentiellement promue et à rester toujours à l'affût d'une découverte musicale dont il n'aurait de cesse de me faire partager les bonheurs.
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Le juste prix
C'est la folie des soldes. Fort heureusement - et contrairement à l'idée stupide de notre Grande Duduchesse du Budget, qui vient de démontrer alors qu'il n'en était pas besoin à quel point elle peut être déconnectée du quotidien de ses compatriotes, selon laquelle on pourrait envisager de la faire durer toute l'année - cette période n'est que temporaire. Et puis... on n'est pas obligé non plus de se ruer dans une foule soudain gagnée par une irrépressible envie de dépenser. Néanmoins, toute médaille ayant son revers, et vice versa, l'amateur de musique, et plus particulièrement de vieilleries indémodables tout autant qu'inoxydables, peut trouver son (bon) compte dans les tarifs alléchants de certains disques et s'obligera à une immersion olfactive dans les fragrances sudorifères de ses congénères en fin de semaine, pour le seul plaisir de la satisfaction de ses pavillons.
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Rétraudition
Juste avant la galette - qui se consomme le jour de l'Epiphanie et non pas à compter de la fin du mois de novembre, comme on nous le suggère dans la plupart des usines à caddies de la périphérie de nos villes - je prends le temps de consulter la liste de mes acquisitions discographiques pour l'année qui vient de s'écouler. Un bilan assez intéressant ma foi, où le jazz occupe une place prépondérante, sans écraser toutefois de son poids d'autres formes de musiques qui me tiennent à coeur. Retour très sélectif sur les douze mois qui viennent de s'écouler.