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  • Setna, c'est plus fort que soi

    Surtout, ne pas se tromper d’histoire ni même commettre l’erreur consistant à attendre de ce disque une quelconque réplique à l’éruption incandescente et néanmoins kobaïenne de Magma. Au risque d’être fort déçu.
    Parce qu’au vu du pédigrée de Nicolas Candé – leader, compositeur, batteur de Setna né voici quelques années, en évolution depuis 2004 et qui publie aujourd’hui «Cycle I», premier album du groupe – un musicien qui connaît son Christian Vander illustré sur le bout des doigts, on serait facilement tenté de croire que la musique de ce jeune normand et de ses amis va s’inscrire dans la droite lignée d’un groupe bientôt quadragénaire, qui l’a forcément hanté depuis sa jeunesse, ce qu’il sera le premier à reconnaître.

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  • Volcan en éruption

    Après une dizaine d’années durant lesquelles le groupe Magma avait connu une étonnante stabilité dans sa formation – on se souvient des multiples bouleversements des années 70 et de l’incroyable carrousel de musiciens hors normes ayant intégré la secte des hommes en noir tels que Jannick Top ou encore un Didier Lockwood tout juste sorti de l’adolescence – la bande à Christian Vander va devoir une fois de plus se recomposer et entamer, c’est tout le mal qu’on lui souhaite, une nouvelle étape dans sa désormais longue vie (on annonce une célébration de son quarantième anniversaire pour le mois de février 2009 au Casino de Paris).

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  • Du coq à l'âme

    Avant toute chose, j’aimerais vous soumettre un petit problème d’arithmétique : considérant que ce que l’on appelle désormais le Grand Nancy constitue un ensemble peuplé d’un peu plus de 260 000 habitants et supposant que le décile le plus économiquement aisé est en capacité de dépenser la somme raisonnable de 12 € pour assister à un double concert de jazz en périphérie immédiate du centre ville – on est à vingt minutes à pied de la Place Stanislas – il est facile de calculer qu’aucun obstacle financier ne saurait s’opposer à ce que ces 26 000 personnes s’extraient de leur quotidien pour rallier une fort sympathique et néanmoins petite salle de spectacle (la MJC Pichon en l’occurrence) dont la jauge avoisine les 100 places.

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