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- 10.000


J'entends que le "nouveau" gouvernement souhaite supprimer 10.000 postes de fonctionnaires. Appartenant depuis 20 ans à cette race honnie de nos chers hommes politiques qui, pour la plupart d'entre eux, en proviennent eux-mêmes, je suis bien placé pour savoir qu'en bien des administrations, une rationalisation, une optimisation, un redéploiement, que sais-je encore, seraient certainement les bienvenus. Il en va de l'usage cohérent de l'argent public.
Même si je me pose également la question suivante : dans quels secteurs faudra-t-il dégraisser ? Chez les enseignants ? les infirmières ? du côté de la gendarmerie ?
Beuh... là, je sais pas trop.
En revanche et sans vouloir paraître trop démagogique, je m'autorise quelques suggestions visant à réaliser de substantielles économies :
- supprimer définitivement la ruineuse et inutile maison de retraite sise quelque part du côté du Jardin du Luxembourg qu'on appelle le Sénat (la meilleure preuve de son inutilité en est son Président... comment un tel personnage peut-il se retrouver là ?) ;
- restreindre fortement le nombre de nos députés. Est-il vraiment nécessaire que nos élus soient au nombre de 577, compte-tenu de l'actuel fonctionnement de nos institutions ?
- supprimer, pour tous les agents de l'Etat, même lorsqu'ils se prétendent "hauts fonctionnaires" : primes non justifiées, logements de fonction, voitures de fonction, chauffeurs, avantages en nature...
- n'autoriser pour ces derniers que les seuls déplacements en seconde classe lorsqu'ils prennent le train. Que je sache, tous les wagons d'un même train arrivent ensemble, la vitesse n'est donc pas une excuse valable.
- rationaliser au maximum le fonctionnement de notre représentation locale en lui faisant subir une forte cure d'amaigrissement. Faut-il vraiment autant d'élus régionaux, départementaux et locaux ?
- faire subir à l'échelle des rémunérations de la fonction publique une forte limitation et interdire à tout fonctionnaire ayant, pour des raisons personnelles et/ou de confort, opté pour le secteur privé de revenir ensuite dans son nid d'origine.
- créer un nouveau type de contrat pour les hommes politiques, quelle que soit la longueur de leur mandat : en instaurant par exemple une période d'essai (deux ans ?) durant laquelle il pourront être révoqués par leur électorat, par l'organisation d'une élection dont la légitimité pourra par exemple résider dans une pétition rassemblant un nombre (à déterminer) de signatures.
Je ne crois qu'à une seule vertu : celle de l'exemplarité et lorsque nos chères têtes pensantes voudront bien accepter de "précariser" leur situation personnelle comme ils le font pour un grand nombre de leurs concitoyens, alors j'accepterai qu'ils nous demandent d'en faire autant. Pas avant...

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