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Dans la jungle, terrible jungle... l'oiseau est mort ce soir !

Vous êtes décidément trop nombreux à hurler votre désespoir face au mutisme actuel de mon blog. Mais le temps passe à une vitesse si folle que je vois pas les jours défiler. Je cours, je vole, mais ne me venge point. Rentré chez moi après une confrontation quotidienne d'au moins huit heures avec l'écran de mon ordinateur portable, je confesse volontiers que je ne suis guère pressé de m'y coller à nouveau une fois niché dans la Maison Rose. Pourtant, les sujets ne manquent pas ! Et je vais revenir, c'est promis !!! Heureusement pour moi, le grand Dominique et le petit Nicolas nourrissent suffisamment l'actualité du moment pour qu'un silence temporaire ne soit pas pour vous source de manque. Ils sont magnifiques, ceux qui nous gouvernent, franchement, vous ne trouvez pas ? Si le ridicule tuait, nous vivrions de facto en anarchie, pour cause de décès brutal de nos chers élus.

Et puis, zut, pas envie de parler politique non plus. Tiens, faites-moi penser que je vais aborder très prochainement (demain pour être précis), les rivages d'une nouvelle aventure dans mon océan chéri des relations avec le monde des artisans. J'attends un paysagiste à qui j'aimerais confier le soin de nettoyer, désoucher, élaguer, éradiquer... bref me proposer de faire un ménage - que je souhaite d'anthologie - dans mon si beau jardin devenu une véritable jungle par esprit de traîtrise. Oui, car ce jardin est un traître. Il a suffi que nous nous absentions quelques jours quelque part du côté du Languedoc Roussillon avant de rentrer en Lorraine via la Creuse - à ce sujet, faut que je vous cause aussi des bataves qui avaient squatté la résidence où nous avions posé nos bagages au Cap d'Agde - pour que, pris d'une véritable folie probablement liée à notre départ - ce jardinet vexé se la joue "gros bras" et transforme ses ridicules 100 mètres carrés, auxquels nous ne demandions à l'origine rien de plus que de nous offrir la possibilité de boire tranquillement un café au soleil, en une simili forêt amazonienne !!! Plus un coin de lumière ! L'ombre totale ! Imaginez une succession de parasols naturels recouvrant 70% de la surface de notre espace extérieur. Par exemple, les charmilles, ces saloperies, ont connu en une semaine une croissance dont les rentiers bedonnants du CAC 40 et de je ne sais quels fonds de pension rêveraient pour leurs portefeuilles !!! Encore un peu et leurs branches vont rentrer dans la chambre de Monsieur Monstrueux !!! Alors qu'elles venaient seulement de perdre les dernières feuilles de la pousse précédente. Le saule pleureur, c'est pas mieux, il est tellement pleurnichard qu'il faut avancer machette à la main pour trouver sa petite cuillère - et pourtant, nous buvons le café sans sucre - sur la table passée de la couleur blanche à une moche grisaille terreuse. Je ne parle même pas de cet arbre inconnu de moi, plein de trucs roses si beaux quand ils décorent les feuilles mais tellement nuls quand ils jonchent le sol alors qu'on ne leur demandait rien. Pas un mot sur les tulipes plantées par La Fraise, qui ont arboré une belle couleur rouge avant de s'écrouler lamentablement à la première goutte de pluie tombée. Et les limaces ? Hein, vous connaissez ces trucs-là ? Bordel, tu plantes un pied de salade ou de tomate et les voilà qui rappliquent en moins de deux - je croyais que ça n'avançait pas, ces bestioles - pour te bouffer le tout en moins de temps qu'il n'en faut pour les acheter à Botanic. Alors, mon z'artisan, il a intérêt à me proposer une solution, sinon finale, du moins durable, pour que toute cette flore et cette faune pas domestiques du tout soit mises au pas dans les délais les plus brefs. M'enfin, ch'sais pas non plus de combien il va vouloir me soulager, ce brave monsieur... je sens bien qu'il va me voir venir, lui... Il va faire face au citadin nigaud qui n'y connaît rien, une sorte de pigeon payant. Ah ben oui, j'avais oublié à propos de pigeon... j'ai vu hier qu'un oiseau mort n'avait pas trouvé de meilleure idée que de venir clamecer chez moi, dans le jardinet feuillu !!! Y a des jardins partout, à droite, à gauche, en face, sur des centaines de mètres carrés, et il faut que ce petit con vienne piquer du nez dans MA terre. Non mais j'te jure. On vit dans un drôle de monde...

Un monde de brutes. Faut que j'enterre ce crétin de zozio, j'ai pas l'habitude et je sens bien que du côté de ma tribu, on va pas se précipiter pour creuser. Promis, dès que c'est fait, je reprends le clavier, c'est quand même moins pénible.

Commentaires

  • d'ailleurs j'en fais des cauchemars...un Jardinier-Paysagiste sadique est venu une nuit agresser Mme Chronique...brrrr, j'en ai eu froid dans le dos!

    Sinon, j'ai quand même passé plus de temps à regarder pousser ces fichues tulipes qu'à les voir s'épanouir...saloperie de jungle, va!

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