Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Back again

    Non, je ne suis pas mort ! J'avais juste choisi durant la période estivale de limiter au strict et nécessaire minimum ma confrontation avec la chose informatique. Et je ne regrette pas ce choix parce qu'au lieu de clavioter tel un forcené pour vous raconter mes sornettes, j'ai préféré fatiguer mes yeux à la lecture de quelques classiques. "L'éducation sentimentale" de Flaubert, suivie sans attendre de "Le rouge et le noir" de Stendhal, juste avant de m'immerger dans "Le lys dans la vallée" de Balzac. Sans oublier le quatrième volet de cette tétralogie littéraire qui me guette depuis quelque temps sur ma table de chevet : "La confession d'un enfant du siècle", d'Alfred de Musset. Après une telle absorption de littérature, les deux écrivains majeurs de notre début de XXIème siècle, Marc Lévy et Nicolas Sarkozy, peuvent aller se rhabiller, je sais maintenant qu'ils ne soutiendront jamais la comparaison. Je recommande au premier de reprendre le chemin de son cabinet d'architectes et au second celui de son cabinet d'avocats. Je leur fais cette proposition dans le but charitable de leur éviter de perdre trop de temps à des activités pour lesquelles ils ne sont visiblement pas faits. Et qu'on ne me parle pas de chiffres de ventes !!!

    Pour le reste, il n'est pas impossible que je revienne de temps à autre sur mes vacances (hélas terminées et marquées par un choix très rigoureux de régions où le soleil s'est totalement abstenu de briller) pour vous dire deux ou trois mots à propos de quelques sujets qui méritent, selon moi, un petit détour :
    - quelques bonnes tables du côté du Cantal ou de la Baie de Somme ;
    - une histoire belge vraie, vécue en directe chaque matin durant notre séjour en chambre d'hôtes au Crotoy ;
    - les automo(dé)bilistes et une sous-catégorie absolument horripilante : les conducteurs de camping-cars ;
    - une visite des stalles de la cathédrale d'Amiens, à laquelle j'ai participé activement, enrichissant probablement pour toujours le commentaire du spécialiste patenté de ce lieu magique, qui y exerce ses talents de guide chaque jour à 15h30.

    Et probablement d'autres évocations, qui reviendront à ma mémoire lorsque leur temps sera venu.

    Je suis également allé faire un tour du côté des salles obscures pour découvrir quelques films. Je tire de ces heures passées dans le noir un bilan contrasté : le meilleur ("La science des rêves", "Le vent se lève") y côtoyait le nettement moins bien ("Selon Charlie", n'est pas Claude Sautet qui veut...) ou le plus anecdotique quoique sympatique ("J'invente rien", avec un prétendu comique qui se révèle à chaque fois que l'occasion lui en est donnée un excellent comédien, Kad Merad). J'ai vu également "La tourneuse de pages" mais là... bof bof bof... très vite oublié.

    Tiens, à ce sujet justement : je vois un grand nombre de films chaque année, mais j'ai beau noter tous les titres, je suis très impressionné par le nombre de ceux qui, quelques mois voire quelques semaines plus tard, n'évoquent plus rien chez moi. Et quand je dis rien, c'est vraiment rien. Il faut que j'aille rechercher sur Internet la fiche détaillée des films en question pour, enfin, me souvenir de l'histoire, des acteurs. C'est grave docteur où c'est pareil chez vous ?

    Mais le fait majeur de cette rentrée, en notre célèbre Maison Rose, est l'état d'abandon auquel nous, parents éplorés, allons être livrés en raison du départ simultané des deux figures majeures que constitue notre progéniture. La Fraise nous quitte pour se prélasser sur les doux rivages de la Mer du Nord (Malo-lès-Bains ?) et y enseigner la langue natale de son Lad préféré. Mais bien conscients que notre absence lui sera par trop cruelle, nous avons déjà envisagé un déplacement vers elle dans un peu plus de deux semaines. Le départ : oui, la séparation totale : non. Encore faudrait-il que son employeur veuille bien lui indiquer au plus vite s'il a vraiment décidé de recourir à ses se(r)vices ou s'il compte la laisser végéter en attendant qu'un enseignant local daigne : tomber enceinte, entrer en dépression ou mieux, mourir, ce qui conférerait à l'emploi tant espéré une durabilité minimum. Mais je ne me fais pas trop de souci à ce sujet, notre fifille saura bien vous raconter tout cela sur ses propres pages !!! Quant à Mr Monstrueux - le traître - il vient de prendre la décision de s'acoquiner avec deux autres musiciens locaux et de partager avec eux un appartement. On appelle ça la co-location, je crois. J'espère qu'il passera tout de même de temps en temps pour dire un petit coucou à ses vieux parents et leur dédicacer, le moment venu (en octobre 2006) le premier CD de l'excellent Frog'N'Stein, auquel il a participé. Je n'ose pas même croire qu'il prendra le temps d'évoquer par écrit ses nouvelles aventures, compte tenu de l'état de déshérence de son blog... silencieux depuis le 28 mars ! Une honte...

    Voilà, c'est tout pour ma livraison du jour, il me reste beaucoup de travail : quelques ordinateurs à préparer pour des collègues qui ne les méritent pas forcément ; filer acheter des dalles de moquette pour parachever - enfin - notre grand oeuvre (la transition entre le célèbre escalier et notre Chalet Suisse)... et pour finir, m'installer à partir de 19h43 jusqu'à 20h18 devant iTélé pour regarder et surtout écouter mon émission préférée, "N'ayons pas peur des mots" : une demi-heure de vrai débat où les idées fusent et où les participants s'écoutent les uns les autres.

    Ensuite : un thé vert et, zou, au lit. J'ai plus 20 ans, moi !

    PS : je ne saurais que trop vous recommander la lecture d'une impayable note pondue par l'ami Willmanx, qui s'appelle : Do You Speak Lorrain...