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Drôle de chemin

La vie est curieuse parfois… Aujourd'hui, un soleil hivernal brille sur la ville et je contemple le ciel bleu. La température est plus que fraîche mais il règne ici comme une sorte de sourire météorologique. Je m'y sens plus à l'aise que lors de ces étranges et récentes périodes où le mercure restait bloqué à un niveau largement supérieur à celui qu'il aurait dû respecter compte tenu du calendrier.
Le quotidien est rythmé par le boulot qui s'accumule. C'est bien d'avoir du travail, et c'est encore mieux d'avoir conscience de la chance qu'on a d'en exercer un.
Ma machine à stimuler le cœur fonctionne parfaitement : ses ultimes réglages, au mois de juillet, ont fait disparaître les alertes désagréables qu'il me lançait, provoquant parfois comme de petits étouffements. Finalement, les dernières évolutions technologiques ne m'étaient pas si nécessaires que ça.
Il y a des disques magnifiques qui sortent en ce moment, d'autres – bien plus anciens – font l'objet de réédition à des prix fort séduisants. De beaux bouquins aussi, certains vous prennent à la gorge d'ailleurs.
Alors on sait qu'on est un privilégié dans ce monde qui, tout autour, tout près, plus loin, va mal et nous offre la démonstration de la barbarie humaine et de la veulerie appliquée à la satisfaction des égoïsmes les plus invraisemblables.
Donc, on se dit que l'on a de la chance.
Oui mais…
Mais savoir que l'un de ses enfants se sent mal, ça fait mal, très mal. Surtout lorsque l'on se trouve désarmé au point de se demander à chaque fois quel sera le bon geste, quelle sera la bonne parole. On envoie des petits ballons dans l'air, avec dedans – on l'espère – une petite dose d'oxygène à partager. Mais on n'est jamais certain que cette assistance respiratoire arrive à bon port.
Et puis, comme tout papa, comme toute maman, on est maladroit, la bonne parole n'arrive pas exactement au bon moment, on hésite, on regrette une attitude pas assez réfléchie, on craint d'avoir produit l'effet inverse à celui que l'on désirait obtenir.
On a la certitude des erreurs commises et la volonté farouche de ne jamais les reproduire, mais on n'efface pas si vite le passé et l'avenir est souvent bien difficile à dessiner.
On est fragile, prêt à donner, à recevoir aussi. On a la volonté d'être comme neuf à chaque instant.
Mais quel chemin ardu !

Commentaires

  • Maintenant que tu as ta petite fraise avec toi, vous pourrez discuter de tout ça. Nul doute que tu es un père extraordinaire, et qu'ensemble, vous arriverez à redonner la joie de vivre à la miss. Je vous souhaite un très beau Noël, et te remercie pour tous ce que tu écris ici. Je ne commente pas beaucoup, mais je lis tout !

  • A mon tour de te souhaiter un joyeux Noël et plein de bonnes choses pour l'année 2007.
    Papa et Maman Fraise ont un peu profité de leur fifille ces derniers temps, ce sont toujours de bons moments et nous espérons que les semaines à venir lui seront douces !
    Quant à mon blog, un peu calme en ce moment, je pense pouvoir y consacrer un peu plus de temps dans les semaines à venir ; merci pour tes encouragements en tous cas !
    A bientôt

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