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Résis'Danses

Plus que jamais, ce blog – modeste mais tenace – sera dans les temps à venir un espace de résistance à la médiocrité ambiante. Je n’aimerais pas vous laisser l’impression d’être prétentieux, voire un brin grandiloquent, mais j’envisage les années qui s’annoncent non sans un vrai pessimisme. Je me cantonnerai ici à pratiquer ma lutte sous l’angle culturel : musique, littérature, cinéma…, car d’autres le feront beaucoup mieux que moi dans des domaines, essentiels eux aussi, tels que l’économie, la société, la politique, l’écologie, la citoyenneté, pour ne pas prononcer un mot qui pourrait être mal interprété, la morale. Je m’efforcerai à chaque fois que je le pourrai de relayer leurs propres réflexions.

Lorsque je m’aperçois que les étendards brandis au soir de l’instauration de la Nouvelle République des Neuilléens s’appellent par exemple Doc Gynéco, Steevy machin, Johnny Hallyday, grands gardiens du temple de l’exemplarité citoyenne, ou je ne sais plus trop quel autre prétendu artiste populaire venu bêler les louanges de son nouveau mètre 65 à penser,  lorsque je constate que les machines à communiquer de trois ou quatre grands groupes industriels trop proches du pouvoir en place concentrent un nombre incroyable de forces de notre environnement médiatique – radios, télés, presse écrite…, lorsque je dois me pincer pour être certain que je ne rêve pas à l’annonce du retour du cumul des mandats par un premier ministre qui organise les agapes préélectorales de son groupe politique dans les murs de l’Hôtel Matignon sans que qui ce soit ne trouve rien à redire à cette confusion des rôles, je suis d’abord gagné par une grande lassitude avant de me ressaisir assez vite et d’imaginer qu’il est toujours possible, petit à petit, par touches minuscules et successives, de grappiller ici ou là une parcelle de liberté créative et de la proposer en partage à ceux qui voudront me lire.

Je ne sais pas exactement comment je procéderai jour après jour pour tenir modestement ce tout petit rôle, mais j’ai la certitude que rien ne me fera dévier de ce cap.

J’avais envie de le dire.

Commentaires

  • Chacun vit dans son milieu culturel. On choisi ses relations au feeling...
    Ne change pas de cap, garde le tien.

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