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Où es-tu Florence ?


On me pardonnera ce titre qui pourrait laisser penser que je vais évoquer le triste sort des otages en Irak mais... non ! Il ne traduit rien d'autre que la mélancolie qui m'a gagné samedi en quittant la ville de Florence où je viens de passer une semaine. J'aurai très probablement l'occasion d'écrire à nouveau sur la Toscane, la région du Chianti, Pisa, Siena, Sam Gimignano, de parler aussi de la chaleur qui vous gagne dès que vous parlez - ce que ne font pas forcément les touristes - à nos voisins transalpins, de cette autre chaleur qui, elle, vous fait transpirer quand vous devez affronter les automobilistes locaux, de la honte aussi que vous éprouvez parfois en constatant à quel point nous sommes perçus, nous français, comme d'incorrigibles râleurs de mauvaise humeur...
Je vous proposerai aussi quelques photos... pas trop, soyez rassurés, juste quelques unes, essentielles à mes yeux.
Pour l'instant, je savoure, je repense à toutes ces couleurs, ces chefs d'oeuvre qui vous sautent à la figure à chaque coin de rue, au détour d'une façade, je me revois attablé, tout près du centre historique de Firenze, mais suffisamment à l'écart pour que plus un seul touriste ne pointe le bout de son nez, dans une osteria pleine de charme où l'on vous propose un buffet et du chianti al pranzo pour une somme plus que raisonnable, je m'imagine au comptoir d'une gelateria en train de déguster un délicieux capuccino pour le prix d'1€ (merci à nos amis cafetiers français qui font une bien belle culbute en notre chère France avec leurs consommations hors de prix), je repense à ce couple d'italiens avec lequel nous avons engagé une conversation chaleureuse dans une pizzeria de Bagno a Ripoli, le temps passait trop vite, le temps passe toujours trop vite.
Samedi, en faisant un petit crochet par Nice, j'étais un peu déboussolé d'entendre tous ces gens parler français, ils étaient drôlement habillés avec leurs casquettes Lacoste et leurs joggings sans forme. Ils leur manquaient à tous un petit quelque chose, une petite lumière que j'avais perçue sans interruption depuis une semaine.
C'est sûr, ce n'est qu'un au revoir, je retournerai là-bas, c'est un peu chez moi.

Commentaires

  • ahhh Florence... J'y suis allée il y a bien longtemps en colonie de vacances... Et j'étais bien trop jeune pour en profiter réellement (sauf les gelati!!), à mon grand regret aujourd'hui. Tout ca pour dire qu'il va falloir que j'y retourne!

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