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Manset... vachement bien !

J'ai d'abord maudit le téléphone de Madame Maître Chronique qui s'est mis à émettre un très désagréable et discret «tic tac tic tac tic tac» - le téléphone, pas Madame Maître Chronique – vers trois heures du matin pour une raison qui m'échappe encore. Réveil immédiat. Et me voilà reparti pour une fin de nuit sans sommeil, à tenter de retrouver au plus vite le pays des songes en écoutant la radio. Fort heureusement, je crois que l'objet incriminé était animé envers moi de très bonnes intentions.

La radio, en pleine nuit, ce sont souvent des rediffusions d'émissions que l'on a pu écouter la veille, voire la semaine précédente. Et sur Europe 1, à trois heures, on ne recule devant aucune audace en vous proposant un débat sur la sexualité féminine à 50 ans. Ah messieurs, si comme moi vous êtes concernés par le phénomène – précision utile : je ne suis pas une femme de 50 ans, juste le mari – il est grand temps de numéroter vos abattis ! Car vous allez en voir de toutes les couleurs, vous pouvez m'en croire. Ou plutôt, croyez-en les analyses de cette journaliste – dont j'ai oublié le nom, mais quelle importance, c'était le genre bobo magazines féminins, vous voyez ce que je veux dire ? – qui a étudié la question et ne voit en ces dames qu'une horde de furies prêtes aux assauts libidineux les plus assoiffés ! Ouh la la la la ! A en croire cette spécialiste, la femme de 50 ans est une bombe à retardement érotique, une centrale nucléaire du sexe : elle n'a plus d'enfants à élever, sa «carrière» est derrière elle, elle est libérée ou presque de toutes les servitudes corporelles qui ne font qu'empoisonner son existence depuis qu'elle est adolescente. Bref, elle peut enfin laisser libre cours à ses instincts les plus animaux... Ça va barder ! Je crois me souvenir également de la présence d'une psychologue qui a un peu vainement cherché à nuancer le propos de la première intervenante... mais embarqué à nouveau dans un demi-sommeil, j'ai perdu le fil, un peu angoissé à l'idée de ce qui m'attendait désormais. M'enfin, pas de panique, on verra bien, restons calme et gérons le quotidien sereinement. N'empêche, la défaillance ne sera pas permise.

Et puis... et puis... réveillé à nouveau car pas totalement endormi, j'ai cru reconnaître la voix d'un chanteur pourtant rarissime sur les ondes. Il n'arrive pas souvent qu'on diffuse ses chansons et il est encore beaucoup plus rare qu'il donne des interviews. Alors, entre quatre et cinq heures du matin, passer quelques instants en la compagnie de Gérard Manset n'est pas chose banale, non ?

J'essaie de vous situer le personnage – que Quiet Man saurait vous présenter mieux que moi, étant donné que c'est lui qui me l'a fait écouter voici tellement longtemps maintenant. A ce sujet, vous allez finir par vous dire que durant de longues années, j'ai vécu sous sa totale dépendance. Ce n'est pas totalement faux, pas totalement vrai non plus, mais il faut bien rendre à César ce qui appartient à César, surtout, n'est-ce pas, lorsqu'on évoque Gérard Manset. Car ce dernier est un personnage, sans équivalent dans le paysage musical français. Il ressemble à un grand solitaire – d'ailleurs, il voyage en solitaire –, amoureux des voyages, créateur d'un univers sonore et poétique très particulier qu'il chante d'une voix absolument inimitable. Un peu frêle, un peu nasillarde, pas vraiment assurée. Un timbre unique, reconnaissable instantanément. Il est un peu à la chanson française ce qu'un Neil Young serait au rock : « The loner ». Depuis bientôt quatre décennies maintenant – Gérard Manset fêtera cette années ses 61 ans, le temps passe – notre homme aligne des galettes incomparables imprégnées d'une étrange tristesse et tissées de paroles vagabondes, souvent nostalgiques et mystérieuses. C'est vrai qu'on ne «rigole» guère en la compagnie d'un tel monsieur qui, entouré de quelques musiciens fidèles, compose, arrange et joue de beaucoup d'instruments. Dès qu'il sort un nouveau disque, on dit que ses fidèles – dont le nombre serait compris entre 50 et 70.000 se ruent vers les bacs des disquaires et ajoutent un nouveau chapitre au grand roman que Gérard Manset leur propose. Car il faut le dire aussi : il n'y a rien qui ressemble plus à un disque de Gérard Manset qu'un autre disque de Gérard Manset. On aime ou on n'aime pas, comme on dit, ça passe ou ça casse mais si vous acceptez de glisser ne serait-ce qu'un bout d'orteil dans son engrenage, alors c'en est fait de vous, vous serez contaminé.

Concernant la discographie de Gérard Manset (que vous trouverez au bas de cette note), sachez qu'elle est aujourd'hui un peu compliquée à délimiter. En effet, les 33 tours publiés entre 1972 et 1984 n'ont jamais fait l'objet d'une réédition en CD à l'identique. Pour des raisons qui relèvent du choix artistique de leur auteur – c'est sa liberté la plus absolue – Gérard Manset a opté pour une solution consistant en une sorte de sélection / mélange de la dizaine de disques originaux concernés en quelques CD. Bref, rien d'exhaustif, certains titres ayant également changé de disque, et les seuls possesseurs des 33 tours originaux peuvent s'y retrouver en conservant avec un soin maniaque leur vinyle chéri. Dont je fais partie...

La bonne nouvelle du moment, c'est la publication en ce mois d'avril du dix-huitième opus de Gérard Manset : «Obok». C'est aussi la raison pour laquelle on a pu l'entendre longuement interviewé sur les ondes ! Je n'en ai écouté qu'un extrait, mais comme vous l'avez compris, je vais me ruer chez mon disquaire pour en faire l'acquisition et partager une fois encore l'univers si particulier de son créateur. Qui dit d'ailleurs, avec ce disque, avoir souhaité être «plus positif». Je doute fort cependant que le millésime 2006 de Manset soit marqué du sceau de la franche rigolade, mais j'accepte volontiers de le comparer aux précédents, en souhaitant implicitement toutefois qu'il soit dans la parfaite continuité de ses aînés. Car le Manset que j'aime, c'est celui de toujours...

Si vous êtes totalement étranger à l'univers de Gérard Manset, peut-être serait-il utile de vous proposer quelques secondes extraites d'un de ses plus beaux disques, appelé «Lumières» et publié voici plus de vingt ans maintenant, en 1984. «Un jour être pauvre» est une chanson qui nous invite à nous libérer du mieux que possible de notre monde matériel et de nous contenter de l'essentiel. Une mélodie simple, un texte épuré... c'est Manset !
 
Laissez-moi, en toute simplicité, vous inviter à ce beau voyage et vous donner envie d'en savoir beaucoup plus sur ce grand monsieur...


Discographie de Gérard MANSET
- Gérard Manset (1968)
- La mort d'Orion (1970)
- Manset (1972)
- Y a une route (1975)
- Rien à raconter (1976)
- 2870 (1978)
- Royaume de Siam (1979)
- L'atelier du crabe (1981)
- Le train du soir (1981)
- Comme un guerrier (1982)
- Lumières (1984)
- Prisonnier de l'inutile (1985)
- Matrice (1989)
- Revivre (1991)
- La vallée de la Paix (1994)
- Jadis et Naguère (1998)
- Le langage oublié (2004)
- Obok (2006)

Commentaires

  • Pour Manset, j'accepte et revendique l'influence. Mais tu m'apprends la sortie du nouveau disque que j'espérais à chaque passage dans une FNAC. Merci.
    Et je garde bien entendu tous mes vyniles (copiés sur CD).
    Mais je cherche encore quelqu'un qui ait simplement vu levrai premier album, qui s'appelait tout simplement "Gérard Manset" et non "Gérard Manset 1968", réédition avec un couplage différent.
    Et puisque tu parles des radios, j'avais vraiment découvert le Gégé grâce aux nocturnes de RTL et la diffusion intégrale de "La Mort d'Orion" (plus de 20 minutes d'une traite).

  • c'est marrant, depuis que je te lisais je me demandais : curieux que Manset n'ait pas encore été évoqué. C'était ( excuse moi ) en plein dans la cible , auteur compositeur peu connu mais adulé par ses pairs et quelques érudits, rock très abouti, tout pour plaire à Maitre Chronique.

    Tu l'as évoqué chez moi et le voici donc ici... J'aurai attendu.

    Si je te dis que ça m'emballe pas plus que ça ... je peux continuer à te lire ??? nan ?

  • @1000 pattes :
    Meuh oui, tu peux encore me lire... Surtout que je me rends compte que tu dois être très fort en cuisine... m'emballe pas ! Cela pour reprendre un très mauvais jeu de mots des Nuls !
    Cela dit, je n'aime pas Manset parce qu'il n'est pas connu, hein, faut pas se tromper de sens. Je ne cherche pas l'artiste maudit à tout prix. Je dirais plutôt que si bon nombre des gens que j'aime ne sont pas connus, c'est qu'en règle générale ils expriment des choses qui ne recueillent pas l'adhésion du plus grand nombre parce que leurs chemins ne sont pas toujours très carrossables. Moi, j'adore les chemins escarpés dont on ne devine pas le trajet, c'est mieux qu'une rocade. Et puis le "grand nombre" préfère toujours reconnaître plutôt que connaître, c'est dans la nature humaine, je crois.
    Et pour le reste, heureusement que les goûts et les couleuvres...

  • "cuisine m'emballe pas", c'était aussi ça les Nuls, c'est vrai. Manset ne m'a pas trop plu non plus... Il bénéficie d'une petite promo ce bonhomme quand même. Je me demande si je ne l'avait pas vu en promotion à la télévision tiens...

  • Et son nouveau disque, c'est vraiment du Manset...
    Je l'ai vu une fois interpréter "Il voyage en solitaire" dans une émission de Guy Lux... Il ne faisait même pas semblant de chanter sur le play-back... Depuis, je crois qu'il n'a jamais recommencé...

  • Je vous remercie pour votre commentaire sur mon blog. J'ai aussi entendu sur France Info, un soir de la semaine dernière, une interview de Gérard MANSET. Moi qui croyait qu'il avait disparu .... Il y a eu également un extrait de son nouvel album et c'est vrai qu'il est reconnaissable....Mais il tient le coup depuis 40 ans. Je n'ai jamais acheté un seul de ses disques mais je lui dit "chapeau" !!!
    Bonne soirée.

  • Alors là, maître ! Un aveu.
    J'aime bien lire vos notes "musicales" (ainsi que celles de O' Brother...) car en dépit de notre âge commun (et oui, les maris de filles en cinquantaine, j'en suis bientôt), je ne suis pas du tout construit sur le même univers que le vôtre (Marley en 78, tout un programme..). Pourtant, je retrouve dans vos lignes plein de choses que j'ai approchées tout petit mais que je n'ai pas touchées comme vous.
    Et puis là, en passant : Manset. Ses chansons, je les écoute encore ! Inclassable, indépendant, original, probablement un peu casse c....., strange mais toujours très écoutable. Je vais acheter son dernier disque.

  • @Elisabeth : je mets un petit lien pour ton blog ici-même !

    @Thierry : je ne suis pas un grand spécialiste de reggae, mais je dois bien avouer que la musique de Bob Marley me plaît beaucoup. Le personnage avait un énorme charisme.

  • Perso, j’écoute Gérard Manset ! Depuis toujours. Depuis « Animal on est mal » ce mec ne m'a jamais quitté depuis mes seize ans. Ce n’est pas de l’anticonformisme primaire, mais une véritable fascination qui me lie à cet artiste. J’ai acheté tous les vinyles, tous les coffrets, tous les compact discs, toutes les compilations en double exemplaire. Quand un nouveau Manset sort, j’en achète deux ! un pour écouter, l’autre en sauvegarde. Je fais partie de cette secte de dangereux fanatiques pour qui Manset est incomparable ; je suis peut-être le pire d’entre eux ! Il y a « Manset » et puis il y a les « autres ». L’ego de Manset est énorme, un diamant brut, inestimable. Une comète inespérée qui pèse en nos têtes et dont la musique s’infiltre sous la peau. C’est le constat – l’analyse poétique – la constance – l’écriture au scalpel, précise et émouvante – le messager. Manset est une substance mutagène susceptible de nous rendre ce que nous avons partiellement perdu, notre humanité. Un tel charisme ne peut que nous éblouir. Pourtant l’homme n’est pas d’un abord facile, il passe son temps à fuir, il se cache et ses propos peuvent carrément vous foutre les jetons ! Il parcourt la planète silencieusement, sans relâche, en quête de lumière... de beauté. Manset est, et sera toujours, un éternel déçu. Déçu des hommes et du divin... et ce n’est pas moi qui vais lui donner tort... !
    Un jour de juin 1985, je me promenais dans Paris. Sur la vitre d’une brasserie, l’affiche d’une galerie. La peinture représente un guitariste et en dessous :

    MANSET
    25 juin au 12 juillet 1985
    GALERIE ETIENNE DE CAUSANS
    25, rue de Seine – Paris

    Est-ce le même homme ? Qu’il nous dise tout de suite ce qu’il ne sait pas faire ! Le 25 juin, c’est quand ? Dans quelques jours, ouf !
    La rue de Seine n’est pas loin – je m’y rends – j’entre. « Le » Manset qui va exposer chez vous c’est bien Manset « le chanteur » ? Confirmation, c’est bien lui ! Oui, oui, je viendrai au vernissage, vivant ou mort mais je viendrai, en rampant s’il le faut.

    25 juin

    Je suis le premier ! La galerie n’est pas encore ouverte. Le front collé à la vitre, j’écarquille les yeux. Le peu que je vois prouve que ce vieux renard de Manset n’en est pas à son coup d’essai. La galerie ouvre (enfin !). Les gens entrent, moi aussi. Le Maître n’est pas là. J’admire les toiles, le trait est nerveux, incisif. Le traitement de la couleur est surprenant. Les personnages (beaucoup de musiciens) se dissolvent dans le décor ou surgissent esquissés, images eidétiques tels des fantômes éphémères. L’homme n’est plus indispensable dans ce monde. Comme si l’espace entre les choses façonnait la figuration par habitude, de mémoire. Je suis particulièrement attiré par une peinture à la frontière entre abstraction et figuration. Je regarde le titre : « Guitariste au trait gris ». Manset entre. Petit accrochage avec un journaliste, il n’a pas l’air content. J’entends cette phrase : « On ne parle pas des mêmes tubes... ! ». Je l’observe, il va, il vient, téléphone, discute un peu avec les gens. Il reste assez longtemps près du buffet avec une jeune femme. Puis il disparaît. Je n’ai pas osé lui parler. « Amis, à quoi sert d’aimer – s’il faut le dire – le répéter – s’il faut l’écrire ».
    Le dernier jour de l’exposition, je suis retourné à la galerie revoir le « Guitariste au trait gris ». Il n’était pas vendu. J’ai fait une folie, je l’ai acheté.

    L’année suivante, c’est la galerie qui me prévient de la deuxième exposition de Gérard Manset. Du 20 juin au 12 juillet. Même scénario, premier sur le trottoir le jour du vernissage, premier à entrer dans la galerie. Manset arrive tout de suite. Le mec me présente et lui dit que j’ai été acquéreur d’une toile de l’expo précédente. Manset me regarde dans les yeux, me demande le titre du tableau, nous échangeons quelques banalités. Enfin surtout moi, je ne suis pas très à l’aise. J’ai les jambes qui flageolent, j’allume un verre de cigarette, fume un jus d’orange, mon briquet chante : « Il faut toujours se dire adieu... » et j’entends un petit-four me dire : « La mer n'a pas cessé de descendre ».

    Ma troisième rencontre avec Gérard Manset a eu lieu beaucoup plus tard, douze ans après pour être précis. Tout à fait par hasard, dans un petit restaurant à côté de chez moi, dans lequel j’allais déjeuner régulièrement. Je venais de terminer mon repas et il est entré avec un grand blond. C’est un peu comme s’il avait surgi au milieu de mon salon. J’étais dans un état ! Le saut à l’élastique c’est de la gnognote à côté ! Il m’a invité à sa table et nous avons parlé du métier de chanteur, de sa peinture, de ses voyages. D’après ce que j’ai cru comprendre, il était en séances d’enregistrement pour ce qui allait devenir « Jadis et naguère » et le grand blond qui l’accompagnait devait être musicien. A un moment, il a retiré ses lunettes noires, m’a regardé droit dans les yeux (une fois de plus) et il m’a demandé :
    — Et toi ?
    Immédiatement, je me suis chanté dans la tête : « Et toi que deviens-tu ? Je te demande, et toi, que deviens-tu ? ». J’ai répondu bêtement :
    — Oh moi... rien !
    Que pouvais-je dire d’autre ? C’est terrible de se retrouver tout nu devant quelqu’un qu’on admire ! Toute la banalité de votre vie vous saute au visage ! Je me suis senti désarmé, inutile, superflu, presque indésirable et puis, est-ce que j’aurais pu le surprendre ? Lui inspirer un quelconque intérêt ? Lui qui avait tant voyagé, alors que j’étais resté sur place. Je n’ai rien dit sur moi, je ne me suis pas senti à la hauteur. J’ai eu peur de le décevoir et peur qu’il me déçoive. Peur de découvrir la face cachée, de m’apercevoir que j’étais plus sage que lui qui m’avait montré la route si souvent ! Que je pouvais traverser la foule sans toucher personne, sans que personne ne me touche. Que je n’avais nul besoin d’aller à l’autre bout de la terre pour me sentir vivant et mort ! Que le sourire de ma fille valait bien celui des femmes au sourire de Joconde ! J’ai eu peur de lui dire que je trouvais les toiles de Gauguin gentillettes. Peur de lui demander qu’il s’explique sur son roman « Royaume de Siam ».
    Je suis resté ce que je suis, un homme ordinaire. J’ai ramené le drap sur mes yeux et je suis entré dans le rêve...
    Depuis, j'ai pris mes distances avec le maître... les deux derniers albulms ne m'ont pas convaincus. Obok... bien sûr je vais l'acheter un de ces jours... mais rien ne presse.

  • @Bernard : je ne peux te dire qu'une seule chose : MERCI pour ce précieux et beau témoignage. MERCI d'avoir pris le temps.

  • Bonsoir Bernard,
    serait-il possible d'entrer en contact avec toi pour échange d'idées très pointues sur le vaste sujet Manset ?

    Désolé pour cette demande un peu exceptionnelle mais ton poignant hommage ne l'est pas moins.
    Cordialement.

  • Savez-vous que Gégé a enfin décidé de se produire en concert ?
    Et merci Bernard... pour le témoignage

  • Ouhla...! Je reviens un peu tard sur le sujet. désolé Hypocampus. Si tu repasses par là et si je peux t'éclairer, je te donne mon adresse mail : bernard.hananel@free.fr
    Zoso, ne pas se fier aux rumeurs que le Maître fait courir juste avant la sortie d'un album, Manset sur scène c'est pas pour demain... et c'est mieux comme ça je pense.
    Maître Chronique, merci et félicitations pour tes articles, pour ce blog qui, à mon avis, est vraiment d'une très grande qualité, encore merci.
    Bernard

  • Mon cher Bernard, comme j'ai coutume de le dire, je suis très sensible aux compliments en ce sens qu'ils m'aident à voir confiance et me donnent envie d'écrire le plus souvent possible.
    donc, merci à toi et j'espère ne pas te décevoir.
    Pour Manset... je continue d'espérer même si l'hypothèse me paraît chaque jour moins probable !!!

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