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Dans le poste

Pour une fois, vous me permettrez d'être bref et aussi peu digressif que possible. Mais puisque la télévision française a parlé de moi, je ne puis vous laisser dans l'ignorance.

Je regarde assez peu la télévision. La plupart du temps, c'est plutôt elle qui me regarde, tranquillement assoupi dans le canapé rouge de la Maison Rose. J'espère que le spectacle que je lui offre lui convient parce que, bien souvent, le contraire est loin d'être vrai. Mais il est néanmoins une émission que j'essaie de regarder aussi souvent que possible, du mardi au vendredi entre 19h40 et 20h20. Elle s'appelle "N'ayons pas peur des mots", elle est animée par le sympathique Samuel Etienne sur iTélé et consiste en un débat autour de thèmes d'actualité, avec la participation de quatre invités, journalistes, écrivains, chefs d'entreprises,... - pour simplifier, deux sont plutôt à gauche, deux plutôt à droite, mais c'est parfois plus subtil. Bref, tout ce petit monde défend ses idées, toujours avec courtoisie, souvent avec humour, il arrive aussi qu'on ne comprenne plus rien parce que tous parlent en même temps. Mais "N'ayons pas peur des mots" s'avère l'une des rares émissions pendant lesquelles il est possible d'aller un peu au-delà de la langue de bois ou du copinage journalistique. Il arrive même que soient invités des hommes (ou femmes politiques) qui n'ont pas peur de se frotter à cet exercice moins simple qu'il n'y paraît. Des fois, ça fonctionne plutôt bien, d'autres pas. Tout dépend de la capacité de l'invité à se sortir de sa carapace et de sa volonté de parler vrai. Quand c'est le ministre délégué à la Sécurité Sociale, c'est toujours piquant ; quand c'est une égérie lorraine et sarkozienne, on reste sur sa faim.
 
Tant qu'il habitait la Maison Rose, Mr Monstrueux pestait contre moi parce qu'il ne supportait pas cette émission : "C'est toujours pareil !", chougnait-il, la télécommande en main, prête à zapper sur Comédie. Mais j'ai toujours tenu bon. Chacun ses petits travers, moi, j'aime bien ce moment pendant lequel il m'est donné à réfléchir un peu. Depuis la rentrée, les téléspectateurs peuvent aussi envoyer en direct un e-mail aux journalistes présents. Ce que je n'ai pas manqué de faire hier soir en voyant le journaliste Georges-Marc Benhamou arriver en retard, mal rasé, bref comme s'il sortait du lit. Je l'ai gentiment taquiné du clavier en rappelant que si ses analyses socio-poltiques ne nous rasaient jamais, en revanche, lui ferait bien de se raser. Un peu crétin, comme message, mais c'était juste pour faire un petit trait d'humour. Et puis c'était gentil, hein ?

Et toc ! A 20h22, juste avant que tout le monde ne rentre chez soi et quitte le plateau, Samuel Etienne a lu mon message et a cité mon nom. Fort heureusement, j'avais pris la précaution de ne pas décliner ma véritable identité (Maître Chronique) mais de me présenter sous les prénom et nom derrière lesquels je me cache au quotidien depuis bientôt 49 ans, de peur d'être assailli chaque jour par ces hordes de fanatiques qui hantent mon blog depuis des mois.
 
Ainsi donc, vous n'aurez pas pu deviner qu'il s'agissait de moi. Mais je peux vous le confirmer, Maître Chronique avait une fois encore avancé ses pions dans la sphère médiatique. Après avoir conquis le courrier des lecteurs de Télérama il y a une dizaine d'années, après être intervenu en direct sur l'antenne d'Europe 1 dans une émission animée par Michel Field, après avoir aussi conquis de haute lutte la Cathédrale d'Amiens, j'aborde maintenant l'univers de la petite lucarne. Je voulais que vous soyiez les premiers à le savoir.
 
Merci qui ?

Commentaires

  • Merci Bibi ?

  • Et bien moi, cher Maître Chronique, j'ai fait le 19-20 de France 3 Picardie, repris le lendemain midi dans le 12-14 de France 3 national ; je suis intervenu dans l'emission et Caroline DUBLANCHE sur Europe 1 (nous avons les mêmes valeurs à ce que je vois car je regarde aussi parfois N'ayons pas peur des mots), mon nom est apparu 3 fois dans le Courrier Picard et si vous tapez Trésor sur le net, j'apparais pas mal de fois non plus...
    Et plus tard, je serai Président de la République.

  • En quelque sorte, j'ai affaire à un Trésor Public !!!

  • Vous allez m'le payer !

  • Me le payer ? Meuh, non ! A l'occasion d'une future visite en Picardie, le plus simple sera de boire... impôt !

  • bravo

  • .... et de TAXER une clope à notre voisin de terrasse, ce cher Dick O'Connor, avant de lui dire, s'il devenait désagréable : FISC dans ta chambre ! Et avant même qu'il ne fusse REVENU, nous aurions regretté de l'avoir RMI à sa place, car FONCIERement, il n'était pas mauvais. Pour finir en beauté, vous n'auriez pas pu vous empêcher de concluire par un : Assez Dick, arrêtons-nous là !

  • Quelle forme olympique ! Il est vrai qu'hier, je n'étais pas trop dans mon ASSIETTE !

  • Arrêtez je vais faire pipi dans ma hulotte tellement je rigole!

    Zêtes cons quand même ;-)

  • OK Tagada, on arrête, car ça vole bas, presque au niveau du PLANCHER. Et en plus, je ne vois pas l'INTERET de continuer...

  • PS : @Tagada : faire pipi dans sa hulotte, je trouve ça très chouette !

  • Bon, les duettistes, je ne vous gêne pas trop ?
    Mais en tous cas, BERCY pour tout !

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