C'est pas normal... Voici des semaines qu'il règne en Lorraine un temps quasi estival : un grand soleil, un ciel bleu comme on voit rarement en cette région, de très douces températures. Ou comment le réchauffement de la planète va transformer l'est de la France en un eldorado météorologique que tous les sudistes de l'Hexagone - et même ceux de l'Ile de Malte - nous envieront bientôt, surtout à partir du jour où ils viendront nous manger dans la main, ou plutôt nous boire, pour quémander quelques litres d'une eau qui leur fera cruellement défaut. D'autant que nous, septentrionaux patentés, seront à l'abri d'une montée des eaux qui détruira leurs marinas et coulera inexorablement leurs yachts.
Ah... est-ce vraiment le moment d'évoquer ce type de bateaux ?
Oui, mille fois oui ! Parce que le retour à la grisaille coïncide étrangement avec le résultat de l'élection présidentielle et je me permets de lancer ce cri : "J'accuse !" le nouveau Président d'être à l'origine de cette première remise en ordre céleste ! Il ne sait pas à quel point cette décision de nous faire entrer à nouveau dans une zone nuageuse risque d'avoir de terribles conséquences au plan économique. J'avais par exemple envisagé tout récemment de faire appel à un artisan pour l'aménagement de mon jardin en une terrasse en bois - du mélèze - à deux niveaux entourée d'un joli gazon et de pas japonais, sans compter quelques subtils et discrets éclairages. Un budget de 3500 à 4000 €, soit l'équivalent d'environ 3 heures de location du bateau de son ami Bolloré. Vais-je laisser ce projet aboutir si j'ai la certitude de rester confiné en les murs de la Maison Rose pour cause de grisaille perpétuelle ? Par conséquent, cette première mesure de rétorsion ne risque-t-elle pas de nuire au développement d'une entreprise qui se réjouissait, comme des dizaines de milliers d'autres, depuis des mois, des nombreuses promesses électorales dont, tous, nous fumes abreuvés depuis des mois ? Et qui n'engagent, on le sait, que ceux qui les croient...
J'en appelle donc à sa responsabilité : monsieur le néo-Président, veuillez s'il vous plaît quitter votre somptueuse embarcation et revenir au plus vite parmi nous. Il en va de la santé de notre économie et, comme vous l'avez souvent proclamé, du tissu essentiel que forment toutes ces petites entreprises seules vraies créatrices d'emploi. Dites à vos chanteurs favoris d'arrêter de bêler et de provoquer les nuages qui n'ont pas manqué de se déverser sur nous depuis qu'ils ont entonné tous ces hymnes à votre gloire.
Non mais... euh, Johnny, pourrais-tu rester en Suisse s'il te plaît ? Tu ne nous manquais pas du tout, tu sais... Et si tu pouvais demander à quelques uns de tes petits camarades de te rejoindre, tu sais, ceux de la Place de la Concorde, dimanche soir, je n'y verrais aucun inconvénient non plus...
Commentaires
Bonjour Maître Chronique et vous tous.
Oups quel récit à la Jaurès ou à la Socrate (sourire) Bon je suis d'accord avec toi dans ton dernier paragraphe Jojo est ceux de la concorde allez du balai en Suisse et en vitesse. De plus il m'avait l'air bizarre le soir en sortant du restaurant. Quoi que c'est peut être son état naturel.
Gros bisous et attention aux Dieux (sourire) bonne journée à tous
Marie Christine
@ Marie-Christine : Bizarre ? Vous avez dit bizarre ? Comme c'est bizarre !
Tout cela pour dire qu'en ces temps à venir où une certaine idée de la culture risque de n'être point trop à la fête, je crains fort que nous ne nous acheminions vers un bazar bizarre du côté des Beaux-Arts... quelque chose qui nous ferait ressembler à un troupeau (cf. la citation en haut à gauche de cette page).
Bonsoir Maître Chronique et vous tous
Je suis désolée de m’invertir de cette façon sur ton blog mais c’est pour une bonne cause. Un petit bonhomme se bat pour garder sa vie qui ne tient qu’à un fil. Alors je lance un S.O.S à tous mes ami(e)s bloggers pour aider Alexandre et ses parent qui demande de l’aide. Merci à toi et à tes ami(e)s de ce que vous pourrez faire car il a le droit de vivre.
Très affectueusement,
Marie Christine