Pfff... Même pas rentrés de vacances et déjà la grisaille... C'est incroyable comme la Lorraine est d'une fiabilité météorologique sans équivalent. C'est bien simple : il fait gris le matin, gris l'après-midi, gris le soir et, même s'il m'arrive de dormir, personne ne pourra m'ôter de l'idée qu'il fait aussi gris la nuit.
Lire la suite...
DiaChronique
-
Naissance
-
Sonate alpestre
Une semaine passée, du 19 au 26 juillet, à randonner le jour et écouter de la musique de chambre le soir à quelque 1800 mètres d’altitude laisse forcément deux ou trois traces provisoirement indélébiles dans l’esprit vieillissant de celui qui, pour vacancier et contemplatif qu’il soit, n’en reste pas moins soucieux de partager avec ses trois ou quatre fidèles lecteurs quelques impressions essentielles, images à l'appui si nécessaire.
Lire la suite... -
L'été en pente douce
Il n'est même pas certain que je parvienne à me défaire d'une dépendance assez marquée à l'outil informatique au cours des prochaines semaines et que je reste, même en pointillés estivaux, connecté à cette blogosphère à laquelle j'imagine appartenir...
Lire la suite... -
Dérèglements
Je crois que je commence à en avoir assez de toutes ces futilités dont on nous rebat les oreilles à longueur de journée, quel que soit le vecteur de ces informations non essentielles, radio, télévision, journaux, etc. Le choix ne manque pas, en effet : dérèglements climatiques à répétition, raréfaction des matières premières, famines dont les effets sont démultipliés par les coups de boutoir d’une spéculation honteuse et méprisante, fractures sociales perceptibles à l’échelle de chaque pays comme au plan mondial, modèles de société inégalitaires portés haut et fort tels des étendards par les vainqueurs du moment...
-
Longueurs pas monotones
Donner du temps au temps… Prendre son temps… Le temps de respirer… Contempler, écouter, attendre… Notre époque accélère, on passe d’un continent à l’autre en quelques heures, on veut manger des fraises au mois de décembre. Il n’est plus temps de penser, il faut passer à autre chose, ne pas s’arrêter. On prend, on jette. Pour être de son temps…
-
Il suffirait de presque rien...
A me relire – ce qui m’arrive de temps à autre, mais pas plus qu’il ne faut, soyez rassurés – je m’aperçois que je me livre assez souvent à cet exercice d’auto-flagellation consistant à ne trouver aucun charme à la région que j’habite depuis le jour de ma naissance, voici maintenant plus d’un demi-siècle.
Car il est vrai qu’il faut être armé d’un moral à toute épreuve pour endurer chaque année une saison morne, à mi-chemin entre automne et hiver, dont les premiers jours tombent avec une exaspérante régularité durant la deuxième quinzaine de septembre au plus tard et qui ne condescend à se terminer, dans le meilleur des cas, que vers la fin du mois d’avril. -
Jamais trottoir pour bien faire
Tout a commencé voici quelques semaines… Madame Maître Chronique, jamais à court d’une initiative astucieuse et armée de son légendaire bon sens, fut traversée par l’idée – qui, on le verra, se révélera saugrenue et source d’un déferlement épistolaire – de profiter de la présence de quelques drôles d’individus casqués et fort bruyants à force de défoncer notre rue au prétexte fallacieux de je ne sais plus quelle rénovation des conduites de gaz du quartier, pour leur demander un petit service.
Lire la suite... -
Mac attaque ou le retour aux sources
Comme au bon vieux temps, il y a bien longtemps... Le plaisir de travailler avec un compagnon agréable et intuitif, fluide et simple d'utilisation. Je garde pour mon usage professionnel de très bonnes relations, quoique houleuses parfois, avec l'autre machine, celle du monde de Bill et je choisis, parce qu'il faut bien, de temps en temps, renouveler son équipement, un élégant Mac Book tout de blanc vêtu et svelte comme un jeune homme !
-
Derrière le miroir
Cette scène se passe dans le métro parisien, à la fin du mois de décembre. Selon notre bonne vieille habitude, Madame Maître Chronique et moi-même avons arpenté les rues de la capitale, la truffe en l'air, jusqu'à nous en meurtrir le dos après une vingtaine de kilomètres de déambulation.
-
Trois ou quatre décisions
Une fois n’étant pas coutume, je me limiterai à un texte dont la brièveté n’aura d’égal que le sentiment d’urgence qui l’anime. Parce qu’avant de vous parler à nouveau de musique (j’ai sur le feu une excellente recette de Burger au thon chaud) et de boucler le quatrième et ultime épisode de ma saga des Pieds Nickelés électroniques, je dois absolument vous faire part de ma décision...