C'est le bazar ! Je voulais parler de tout un tas de choses cette semaine... Je ne suis pas certain néanmoins que ce que j'avais envie de vous raconter soit toujours digne d'intérêt ni très original... Mais vous savez comment sont les choses de l'intérieur : ça bouillonne, ça se bouscule au portillon, on regrette de ne pas avoir sous la main le petit calepin pour griffonner l'idée ou l'évènement. Alors voilà, c'est du vrac que je vous propose...
-
-
Auscultation cardiaque
Non, rassurez-vous, vous n'aurez pas droit aujourd'hui à la narration de mes relations très suivies avec le corps médical. Je n'irai pas jusqu'à prétendre que je suis le propriétaire d'un grand corps malade, mais il est vrai qu'à l'occasion, il faudra tout de même que je vous en raconte des vertes et des pas mûres, comme on dit, sur ce sujet qui, ayons la franchise de le reconnaître, fait partie intégrante de mon quotidien. Non, rien de tout cela, l'essentiel est ailleurs, comme me le confiait récemment un ami couturier.
-
Comment je me suis économisé (ma vie commerciale)
Rien ne me prédisposait pourtant hier matin à effectuer quelque achat que ce soit, en dehors du strict minimum et utilitaire que représente notre visite hebdomadaire au marché local. Il faut dire que j'avais encore en tête un rendez-vous pris hier soir chez un notaire avec mon frère et ma soeur, une nécessaire rencontre d'où il semblait apparaître que la vie de ma mère – dont nous achevions de régler la succession – se résumait à une seule page et quelques chiffres, une addition, une ou deux soustractions, un total.
-
L'arme à l'oeil
Le décès de ma mère, les démarches à accomplir, les pleurs, l’appartement qu’il faut vider rapidement, les souvenirs qui se bousculent, les vieilles photos qu’on exhume de tous ces tiroirs bondés de souvenirs d’enfance. Cette première période de ma vie qui, petit à petit, semble s’enfoncer dans les brumes de ma mémoire, s’éloignant définitivement de mon propre chemin au point que l’enfant que j’étais m’apparaît comme un autre, presque un étranger.
-
Ils honorent rugby
Ainsi donc, notre beau pays entre dès aujourd'hui dans un long tunnel de 40 jours, dont chacun espère qu'il ne sera pas une traversée du désert. Radios et télévisions parlent d'une seule voix, les propos et analyses souvent inaudibles du futur Secrétaire d'Etat au Sport sont un enchantement pour nos oreilles qui, tout doucement mais non sans efforts répétés, s'acclimatent à sa redoutable diction dictée par l'urgence des vestiaires. Un "coach" - on ne dit plus entraîneur, c'est ringard - qui nous propose de nous habiller tous en bleu.