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  • Un sonotone pour le Chi !


    En son temps, l'improbable Ministresse de l'Environnement Roselyne Bachelot se faisait tirer les oreilles (à défaut du reste) parce qu'elle confiait aux journalistes que son Président Chichinounet portait un appareil auditif ! Blasphème ! Déjà qu'il ne fallait pas trop ébruiter l'existence d'un double prompteur lors de ses discours sous peine de s'attirer les foudres du Corniaud de Corrèze !!!
    Or, voici qu'aujourd'hui, en réponse au non massif exprimé dimanche par les Français sur le référendum de la Consitution Européenne, le Chi - notre Guide Suprême, le Visionnaire Ultime de ce début de XXIème siècle - apporte la réponse la plus provocatrice qui soit : nommer Dominique de Villepin (dont on devine qu'il est de naissance en prise directe avec les soucis quotidiens de nos compatriotes) et lui flanquer en numéro 2 au Ministère de l'Intérieur un certain Nicolas Sarkozy qui, par ailleurs, va cette fois-ci pouvoir cumuler ce poste avec celui de Président de l'UMP, ce qui lui était interdit voici quelques mois lorsqu'il avait quitté le Ministère de l'Economie et des Finances.
    La preuve est donc clairement administrée : Chirac est sourd comme un pot !!!!!!!!!! Les mois à venir promettent donc d'être dramatiquement pitoyables du point de vue politique et bien durs pour les Français dans leur vie de tous les jours...

  • Ah Chirac, quel visionnaire !


    Je n'aime pas trop évoquer dans ce blog les questions d'ordre politique, mais la journée d'hier, celle du référendum sur le traité européen (j'en précise le sujet pour le cas où vous feriez partie des 30% d'abstentionnistes) m'intrigue énormément. Voici en vrac quelques questions que m'inspire ce rejet assez massif d'un texte que la quasi-totalité de ceux qui étaient appelés aux urnes n'ont même pas lu...
    - que faire d'un non dont les composantes sont extrêmement hétéroclites dans la mesure où ce dernier rassemble à l'évidence des votes émanant de citoyens ayant utilisé le référendum pour manifester leur hostilité au gouvernement actuel sans nécessairement nourrir un sentiment hostile à l'Europe et des votes en provenance de groupes politiques anti-européens et le plus souvent ultra démagogiques, à gauche comme à droite ?
    - comment va évoluer le Parti Socialiste, seule force politique susceptible d'être une force d'alternance, même si l'on n'est pas obligé d'attendre de gros changements au quotidien s'il revient un jour au gouvernement ?
    - à quoi servira un remaniement ministériel s'il ne s'agit de rien d'autre que d'un jeu de chaises musicales ? sinon à exprimer une fois encore un certain mépris des électeurs...
    - Chirac dispose-t-il dans son camp de forces suffisantes pour provoquer un vrai changement ?
    - Nicolas Sarkosy a-t-il bien compris le message quand on le sent avancer un programme encore plus ultra-libéral que celui de Raffarinland, alors même que les français ont rejeté ce qu'ils croyaient être un traité d'inspiration libérale ?
    - Chirac souhaitait-il vraiment la victoire du oui ? Je répondrai seulement à cette question car je suis totalement persuadé du contraire. Il suffit déjà d'observer hier soir sa mine réjouie lors de sa première intervention après les premiers résultats. Il y avait comme une sorte d'étrange jubilation... Mais surtout... s'il avait vraiment voulu que le oui l'emporte, il lui suffisait de faire ratifier ce traité par le Parlement et le tour était joué. Seulement voilà, le traité en question portait en lui une tare irréversible : celle d'avoir été écrit par un certain Valéry Giscard d'Estaing, l'ennemi juré, celui contre lequel Chirac se bat depuis des décennies, après sa démission de 1976, lorsqu'il était Premier Ministre du même VGE !!! Et puis Chirac est comme un enfant, il lui faut toujours casser son jouet, car il n'aime rien tant que d'être candidat, posture beaucoup plus confortable que celle du responsable en poste aux affaires ! Démission en 1976 alors que peu de temps auparavant, il nous annonçait la sortie du Tunnel, éjection en 1988 après deux années durant lesquelles il aurait pu devenir Président de la République, dissolution de l'Assemblée Nationale ultra majoritaire en 1997 conduisant à une nouvelle phase de cohabitation. Et puis 2002, élection / imposture dont il a refusé de prendre en compte les paramètres pour nous infliger une politique sans la moindre vision. Aujourd'hui, l'homme est dans l'impasse avec un gouvernement médiocre et impopulaire, une bonne raison de provoquer un nouveau séisme et de caresser, à nouveau, l'espoir d'endosser la tunique du candidat flatteur de croupes de vaches au Salon de l'Agriculture...
    Sauf que là, les choses seront certainement beaucoup plus compliquées...
    Et que la France mérite mieux que cet homme politique sans envergure.
    Cela dit, je n'en vois pas beaucoup d'autre se profiler à l'horizon, elle est peut-être là ma vraie source d'inquiétude...

  • Non non, je ne dors pas !


    Contrairement aux apparences, je n'ai pas laissé mon blog en jachère ! Je vous accorderai volontiers que mon assiduité initiale en a pris, comme on dit, un petit coup, mais le coeur y est toujours !
    C'est que... pour écrire, même quelques lignes, il est nécessaire selon moi de disposer du minimum de temps vous laissant :
    - divaguer mentalement et imaginer le sujet de votre prochaine note ;
    - gribouiller (avec ou sans traitement de texte, le stylo fait très bien l'affaire) un vague plan ;
    Il faut en outre :
    - chasser brutalement ses enfants qui squattent l'ordinateur, certain(e)s d'entre eux s'acharnant eux-mêmes sur leur propre blog ;
    - si la susdite chasse est restée sans effet, parvenir à écrire sur son lieu de travail, ce qui, on en conviendra, n'est pas bien du tout.
    Enfin, il faut tout bêtement être gagné par une idée dont on pense qu'elle peut faire l'objet d'un texte qui, éventuellement, pourra lui-même susciter l'intérêt de deux ou trois lecteurs (je ne m'appelle pas Tagada, je ne suis pas le Prix Goncourt du Blog !).
    Ces bornes posées, je dois vous expliquer que j'ai entrepris la rédaction d'un texte qu'il ne m'est pas possible de vous présenter avant de l'avoir terminé. Gros problème : le chantier est bien plus vaste que je ne l'imaginais au départ et l'évocation de vieux souvenirs dans laquelle je me suis lancée n'en est qu'à son début...
    Alors je vous demande de faire preuve d'un peu de patience, je sens bien que tout le monde piaffe, gratte à la porte... raah, vous me mettez la pression et ça m'empêche d'écrire.
    Pfff ! Promis, bientôt une livraison dont je vous laisse deviner le contenu à l'aide de trois indices :
    1°) Tour de France ;
    2°) Genoux écorchés ;
    3°) Calcul mental !

  • Préparation mentale


    Han ! Hii !
    Han ! Hii !
    Han ! Hii !
    Han ! Hii !
    Han ! Hii !
    Han ! Hii !
    Han ! Hii !
    Han ! Hii !
    Han ! Hii !
    Han ! Hii !
    Han ! Hii !
    Han ! Hii !
    Han ! Hii !
    Han ! Hii !
    Han ! Hii !
    Han ! Hii !
    Han ! Hii !
    Han ! Hii !
    Han ! Hii !
    Han ! Hii !
    Han ! Hii !
    Han ! Hii !
    Han ! Hii !
    Han ! Hii !
    Han ! Hii !
    Han ! Hii !
    Han ! Hii !
    Han ! Hii !
    Han ! Hii !
    Han ! Hii !
    Han ! Hii !
    Han ! Hii !
    Han ! Hii !
    Han ! Hii !
    Han ! Hii !
    Han ! Hii !
    Han ! Hii !
    Han ! Hii !
    Han ! Hii !
    Han ! Hii !
    Han ! Hii !
    Quinze Zéro !
    Euh, z'inquiétez pas... Je me prépare à Roland Garros sur France Télévisions ! J'ai intérêt à être en forme, parce que juste après, fin juin, j'ai le Tour de France. Mais c'est cool quand même car cette année, j'ai pas les jeux Olympiques au mois d'août, je pourrai partir me reposer en vacances.

  • Anthony et les jambes


    Y a un truc qui est très bien avec les films d’espionnage, c’est qu’à chaque fois, on ne pige pas tout mais on se dit que c’est fait exprès, normal, c’est de l’espionnage, ces gens-là, ils sont tellement forts que nous, pauvres citoyens d’en bas, nous ne sommes pas capables de démêler les fils de la toile complexe tissée autour des personnages. On ne sait jamais qui piège qui, qui poursuit quoi ou, plus généralement, qui est qui ! C’est un monde merveilleux.
    Tout ça pour vous dire qu’hier, je suis allé au cinéma voir «Anthony Zimmer», film français dont les acteurs principaux sont Yvan Attal, Sophie Marceau et Sami Frey. J’essaie de vous résumer le propos de cette nouvelle production (attention, je vous l’ai dit, je ne suis pas certain d’avoir tout compris) : la police (incarnée par Sami Frey) recherche un trafiquant extrêmement difficile à attraper, Anthony Zimmer, dont on sait qu’il a 38 ans et qu’il est devenu méconnaissable (de visage et de voix) après une opération chirurgicale. La mafia russe est également à ses trousses, là aussi c’est normal, dans tout film d’espionnage, il y a des super-méchants. Le méchant actuel, c’est la mafia russe. Vous dire pourquoi la mafia russe le cherche avec son armée de tueurs à la mine patibulaire serait une autre histoire, peut-être comprendrai-je un jour. Voilà donc des années que super-AZ échappe à ses poursuivants, tellement il est doué ! Il a même mis au point une technique révolutionnaire de recyclage de l’argent sale, le faux procès entre deux sociétés lui appartenant, l’une d’entre elles étant bien sûr située dans un paradis fiscal, l’autre – en France- lui intentant et gagnant un procès pour rapatrier les pépètes. Punaise, c’est fort ce truc là… Mais AZ a un point faible et on devine très vite que celui-ci est une femme, une fliquette, dont le rôle est interprété par les jambes de Sophie Marceau. Si j’ai bien compris, celle-ci va être manipulée pour le retrouver mais là, déjà, en fait je ne sais plus si elle est au courant de ce qu’elle fait ou pas. Pas grave… Donc, là voilà qui met le grappin sur un inconnu (Yvan Attal) et qui fait tout son possible pour que ce dernier la suive dans un palace de Nice (euh, juste un truc : à un moment, les deux personnages entrent dans le palace en question et lorsqu’on les voit sur la terrasse, le paysage n’est plus celui de Nice, mais celui de Cannes…), elle s’expose en sa compagnie pour que les ennemis croient que c’est AZ. Vous me suivez ? Moi, pas trop… Le seul truc dont je m’aperçois, c’est que cet inconnu la suit comme un toutou, va lui chercher un thé au lait dès qu’elle claque dans ses doigts et, pour ne rien vous cacher, on pressent aussi qu’il voudrait bien aussi aller flâner juste au-dessus des jambes de Sophie Marceau. Ouais, mais je vous le dis tout de suite, il va pas y arriver… Enfin… si, mais plus tard, tout à la fin. Après vont défiler des tas de poursuites (vacherie de vacherie, les jambes de Sophie Marceau, elles conduisent comme Schumacher…), la pauvre Yvan Attal va courir pieds et torse nus, se retrouver à l’hôpital après avoir descendu un escalier de secours métallique la tête la première, puis être enfin repris en main par la police qui sait qu’il n’est pas AZ mais un pigeon, etc etc ! Sauf que… le faux AZ est en réalité AZ et qu’il parvient en plus à sortir d’une camionnette (un soum de la police) dans laquelle se trouve au moins 5 flics sans qu’aucun d’entre eux ne s’en aperçoive ! Le salopard, il nous l’avait bien caché !!! Passe encore qu’il fasse le nigaud lorsque les jambes de Sophie Marceau l’abordent dans le TGV et qu’il la suive comme un toutou baveux… on veut bien admettre également qu’il joue volontairement les nigauds pour mieux se cacher de celle qui l’aime et qui ne l’a pas reconnu ! Mais comme dirait ma Tagada de fille, pourquoi continue-t-il à être aussi concon lorsqu’il est tout seul, quand il n’est pas obligé de cacher sa vraie identité ? C’est pas logique, tout ça !!! Super AZ est trouillard, pris de panique, avale des tubes entiers d’anti-dépresseurs, l’est même carrément stupide parfois lorsqu’il aperçoit deux étages plus bas ses poursuivants armés et qu’il prend le temps de téléphoner pour prévenir un flic avant de s’enfuir… Cherchez pas, mes z’amis, c’est de l’espionnage ! Je vais pas vous le dire trente fois…
    En fait, je crois avoir trouvé l’explication : Anthony Zimmer a vu qu’il était filmé ! Alors il a pensé à nous, spectateurs agrippés à nos fauteuils, la bouche ouverte, morts de trouille. Il s’est dit dans sa tête de grand bandit spécialiste de la fraude fiscale à échelle planétaire : «Faut que je continue à faire l’idiot, sinon, même eux, les spectateurs, ils vont voir que je suis AZ. Le problème, c’est que eux, les pauvres, ils ont payé pour venir alors c’est sûr, je ne peux pas tout leur révéler tout de suite, ils seraient pas contents. C’est pas comme moi ou les jambes de Sophie Marceau, nous, on a eu des sous, plein de sous même, pour courir torse nu, faire des roulé-boulé dans un escalier de secours ou pour faire semblant de conduire une Mercedès à 300 à l’heure dans la sortie d’un parking souterrain, alors on peut tout de même faire un petit effort.» Voilà pourquoi le vrai-faux AZ continue à avaler des cachets, à péter de trouille quand de méchants bandits essaient d’ouvrir la porte de la suite du palace dans lequel il est réfugié. C’est super cool un type comme ça, il continue à jouer son rôle pour NOUS, rien que pour nous !!! On ne dira jamais assez l’importance du spectateur dans un film !
    Raah, trop bien vous dis-je, un type comme ça. En plus, il sera récompensé car non content de révéler son identité aux jambes de Sophie Marceau, il va au final bénéficier de la complicité de cette dernière qui, l’ayant enfin reconnu (faut dire qu’il venait de lui sauver la peau en disparaissant de la camionnette), va taire son identité auprès de ses supérieurs (la mâchoire de Samy Frey restera serrée à jamais) et partir avec lui pour convoler en juste noces.
    N’empêche, ça valait quand même le coup de faire le nigaud pour nous parce que le super-AZ, après, il va pouvoir s’occuper des jambes de Sophie Marceau, et même du reste (enfin, on lui souhaite) et là, tintin, rien n’a été filmé !!!
    Merci Anthony, merci ! Tu les as bien méritées les jambes de Sophie Marceau !

  • Images


    En regardant les 425 photos prises durant notre semaine Toscane, je me suis dit qu'il serait sans intérêt de vous proposer de contempler paysages ensoleillés et enchanteurs, ou bien encore monuments somptueux et chargés d'histoire. Tout ça, vous pouvez le voir sur la première carte postale venue.
    Alors j'ai cherché, j'ai cherché... et puis j'ai fini par trouver 20 clichés qui ont pour moi une histoire bien précise et qui, mieux que tout autre, traduiront l'état d'esprit avec lequel j'ai tenté d'approcher nos voisins italiens.
    Rendez-vous donc sur l'album photo appelé : "Toscane 2005, images parallèles".
    Une précision : ces photos vous sont livrées sans retouche.

  • Solidarités


    La semaine dernière, je m'acharnais depuis mon lieu de villégiature, juste à côté de Florence, sur mon vieux poste de radio pour lui extirper en grandes ondes quelques informations dans la langue de Molière. Une épreuve bien difficile dont je ne suis sorti qu'à moitié gagnant : après plusieurs minutes d'une lutte méthodique, le tournage de molette micron par micron, Ô joie ! Ô bonheur ! Voici que j'entendis la voix mâle d'un ancien journaliste de RTL aujourd'hui en pré-retraite sur RMC. Très loin, derrière un épais brouillard sonore à intensité variable, masqué par quelques claquements étranges dont je m'aperçus très vite qu'ils n'étaient que les échos sonores de mon pacemaker. Je dus donc chercher le bon équilibre, la distance adéquate, celle qui limitait les tic-tic tout en me laissant entendre vaguement ce qui se disait.
    Météo, foot, auditeurs qui grognent... et bulletin d'informations ! J'y étais enfin, j'allais pouvoir regagner la terre ferme de la communication, celle qui vous laisse la certitude que vous êtes au courant du moindre événement sur notre pauvre vieille Terre, avant même parfois qu'il ne se soit produit.
    Oui parce que... pour ne rien vous cacher, en arrivant en Italie, j'ai zappé rapidement sur les chaînes de télévision et là, j'ai compris le désastre... Même TF1 ou M6, par comparaison avec ce que j'ai entrevu, ressemblent à s'y méprendre à de belles vitrines de l'Académie des Sciences... Donc, pfuit, exit télévision, plus jamais ça.
    Je m'égare...
    En réalité, ce rapide bulletin m'a laissé, comme on dit, sur le cul ! Il y était question d'une entreprise alsacienne dont le PDG, constatant les difficultés du moment, avait brutalement licencié neuf personnes, des femmes en l'occurrence, et qui dans son immense générosité, leur proposait un reclassement pour la somme astronomique de 110 € par mois... en Roumanie !
    Qu'on ne se méprenne pas : je n'ai rien contre les Roumains, la Roumanie est peut-être par ailleurs un beau pays, je n'en sais rien, je n'y ai jamais mis les pieds.
    Mais qu'un type français vivant en France ose en 2005 se foutre ainsi de la gueule de ses propres employés en leur proposant un sinistre exil, alors ça...
    Je finis par me dire que le régime "libéral" dans lequel nous vivons est en train d'atteindre, petit à petit, inexorablement, une sorte de sommet où cynisme et mépris des êtres humains sont les valeurs les plus sûres.
    Et pendant ce temps-là, les plus riches familles françaises du nord de la France vont se domiciler en Belgique pour ne pas être soumises à l'impôt sur la fortune !
    Rappelez-moi comment s'appelle le bossu qui nous bassine tous les jours avec sa prétendue solidarité ? L'aurait pas envie de leur demander d'être un peu plus solidaires, à tous ces braves gens bien pensants ?

  • Où es-tu Florence ?


    On me pardonnera ce titre qui pourrait laisser penser que je vais évoquer le triste sort des otages en Irak mais... non ! Il ne traduit rien d'autre que la mélancolie qui m'a gagné samedi en quittant la ville de Florence où je viens de passer une semaine. J'aurai très probablement l'occasion d'écrire à nouveau sur la Toscane, la région du Chianti, Pisa, Siena, Sam Gimignano, de parler aussi de la chaleur qui vous gagne dès que vous parlez - ce que ne font pas forcément les touristes - à nos voisins transalpins, de cette autre chaleur qui, elle, vous fait transpirer quand vous devez affronter les automobilistes locaux, de la honte aussi que vous éprouvez parfois en constatant à quel point nous sommes perçus, nous français, comme d'incorrigibles râleurs de mauvaise humeur...
    Je vous proposerai aussi quelques photos... pas trop, soyez rassurés, juste quelques unes, essentielles à mes yeux.
    Pour l'instant, je savoure, je repense à toutes ces couleurs, ces chefs d'oeuvre qui vous sautent à la figure à chaque coin de rue, au détour d'une façade, je me revois attablé, tout près du centre historique de Firenze, mais suffisamment à l'écart pour que plus un seul touriste ne pointe le bout de son nez, dans une osteria pleine de charme où l'on vous propose un buffet et du chianti al pranzo pour une somme plus que raisonnable, je m'imagine au comptoir d'une gelateria en train de déguster un délicieux capuccino pour le prix d'1€ (merci à nos amis cafetiers français qui font une bien belle culbute en notre chère France avec leurs consommations hors de prix), je repense à ce couple d'italiens avec lequel nous avons engagé une conversation chaleureuse dans une pizzeria de Bagno a Ripoli, le temps passait trop vite, le temps passe toujours trop vite.
    Samedi, en faisant un petit crochet par Nice, j'étais un peu déboussolé d'entendre tous ces gens parler français, ils étaient drôlement habillés avec leurs casquettes Lacoste et leurs joggings sans forme. Ils leur manquaient à tous un petit quelque chose, une petite lumière que j'avais perçue sans interruption depuis une semaine.
    C'est sûr, ce n'est qu'un au revoir, je retournerai là-bas, c'est un peu chez moi.