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WHAT ELSE ? - Page 6

  • Résolutions ou les 10 commandements de Maître Chronique

    Je me rappelle très bien le temps, assez lointain déjà, où le moment de la rentrée des classes était aussi celui de décisions importantes que nous prenions pour l’année à venir. Promis, juré, craché… cette année, ça va changer !

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  • Gindou, c'est où ?

    Voici l'exemple même d'un évènement qui semble surgi de nulle part et dont l'existence est à mettre au crédit d'une équipe de passionnés qu'il convient de saluer ici, tant il est vrai que leur acharnement magnifique ressemble à s'y méprendre à un formidable message d'espoir face à la vacuité culturelle qui nous inonde par personnel politique et médias complaisants interposés.

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  • Instants uniques

    La Lorraine au mois d’août 2007 n’a rien d’estival. La grisaille, la pluie, la fraîcheur vous assènent sur le coin de la figure une tristesse automnale sans équivalent et je ne peux m’empêcher de penser à tous les professionnels du tourisme qui doivent s’arracher les cheveux pour réussir à attirer quelques curieux énergumènes qui pourraient être traversés par l’idée saugrenue de partir à l’assaut d’une région qui, par ailleurs, ne manque pas d’attraits.

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  • Un Méhaignerie sur deux ne sera pas remplacé

    Nos hommes politiques sont formidables. Je suis encore tout ému lorsque je repense aux profondes analyses de l’un de leurs plus brillants représentants, que dis-je, du phare de la pensée de la rupture made in Neuilly-sur-Seine, du plus innovateur d’entre tous. J’ai nommé le guide suprême, le conducteur de l’idéologie de la Nouvelle République, le sieur Pierre Méhaignerie.

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  • (Dé) Rangements

    Sont-ce là les effets secondaires de la récente nécessité de vider intégralement et dans une véritable urgence l’appartement de ma mère, qui partit sous d’autres cieux, il y a deux mois jour pour jour ? Ou bien les conséquences d’un été qui tarde à venir rendre une petite visite à la Lorraine et nous incite à nous pencher attentivement sur la bonne santé de nos aménagements intérieurs ?

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  • 40 ans...

    Jour pour jour. Le 17 juillet 1967, John Coltrane s’en allait rejoindre les anges qu’il tutoyait depuis pas mal de temps déjà. Vaincu par la maladie, il n’avait pas encore 41 ans et emportait avec lui son mystère...
     

  • Bévue royale

    Je ne peux me priver du plaisir de partager avec vous cette citation de Ségolène Royal lors de son voyage au Chili, une stupidité repérée par l'AFP et mise en évidence dans le numéro 137 du magazine Jazzman.

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  • Le temps d'un battement de cils

    En partant travailler, j'ai croisé ce matin dans la rue le jeune infirmier qui venait à heure fixe prodiguer quelques soins à ma mère lorsqu'elle était venue durant les mois de février et mars passer quelques semaines en la Maison Rose afin de se remettre sur pieds...

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  • De la traite des planches

    Y a un type bizarre dans mon jardin en ce moment, ça fera bientôt quatre semaines que ça dure. Le bougre m'avait promis au début du mois de juin qu'en quatre jours de boulot, il aurait fini d'aménager mon are urbain arboré en un joli petit paradis de bois, de pas japonais et de pelouse verte. Avec de beaux luminaires, façon aluminium brossé, pour le décor et les repas du soir éclairés. 
     

  • Je me sens très reconnaissant...

    34b6f5759ae2bd69372299fc915ed536.jpgJ'ai déjà expliqué dans ces pages à quel point la musique du Grateful Dead comptait pour moi depuis les tendres années de mon adolescence. A quel point le groupe fut ma première vraie escapade dans l'univers de la musique. J'ai découvert ce groupe californien à l'automne 1971, je n'avais pas encore 14 ans et depuis... sa musique ne m'a jamais vraiment quitté. Après avoir engouffré une bonne partie de mes économies et de mon argent de poche de l'année 1972 dans l'acquisition de tous les disques du groupe, je l'ai suivi, année après année, me régalant de toutes ses productions. Sans jamais chercher à m'adonner à je ne sais quel classement pour savoir s'il était un disque, plus que tout autre, que j'emporterais avec moi sur une île déserte. J'aime tout, sans restriction.
    Et je fus gagné d'une infinie tristesse en ce 9 août 1995, jour où disparut Jerry Garcia, le leader, l'inspirateur, celui sans lequel plus rien ne pourrait être comme avant. J'avais perdu un compagnon de route, celui de "Candyman", "China Cat Sunflower" ou "Row Jimmy"...
    Le Dead est probablement le meilleur exemple de ce que pourrait être le fil conducteur de ma vie. Quand j'écoute sa musique, je suis gagné par un drôle de sentiment, celui du temps qui s'arrête et qui me protège de toutes les agressions de l'âge qui ne s'avance même pas masqué. Avec Jerry et ses amis, je quitte des yeux l'horloge maudite qui décompte les années, les mois, les semaines et les jours. Cette sale épée de Damoclès qui, forcément, va se fracasser un beau jour sur ma tête. Une cure de jouvence permanente, en quelque sorte...
    C'est idiot, je le sais bien.
    Alors vous imaginerez facilement mon bonheur lorsque, découvrant la nouvelle mouture du site Internet du Grateful Dead, je me suis rendu compte tout récemment qu'un somptueux cadeau était proposé à tous les "Dead heads", dont je pense faire partie depuis tout ce temps : les 40 années de l'histoire du groupe racontées sous la forme d'innombrables heures de musiques offertes - oui offertes - en téléchargement. Chaque lundi, David Lemieux nous propose sa sélection commentée et embrasse ces quatre décennies avec la joie du partage qui, depuis longtemps, caractérise le groupe. Mieux encore, ces longues suites musicales, pour la plupart inédites, nous permettent de découvrir toute la personnalité scénique du groupe, plus encore que ne le firent de magnifiques disques comme "Skull and Roses" ou "Europe '72", en raison d'une volonté de transparence clairement affichée : ici, on ne censure pas, on propose la musique telle qu'elle fut jouée, avec ses moments magiques mais aussi ses défauts. C'est un bonheur immense, par exemple, d'écouter Jerry Garcia chanter parfois d'une voie eraillée, on le devine fatigué, usé même. Quel magnifique cadeau que tous ces enchaînements parfois inédits de titres qu'on connaissait déjà, mais intégrés ici à de nouveaux contextes.
    J'ignore combien de temps durera ce Noël hebdomadaire. Qu'importe, il y a là de quoi se nourrir, se rassasier pour une éternité.

    Pour une petite visite : http://dead.net