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CogitoChronique - Page 2

  • Questions et réponses

    C'est pas vraiment original en ce moment dans la blogosphère mais je ne prétends pas l'être... Alors je sacrifie à ce rituel du questionnaire dit de Proust.

    Ma vertu préférée : L'innocence.
    Le principal trait de mon caractère : Méditatif.
    La qualité que je préfère chez les hommes : La spontanéité et la sincérité.
    La qualité que je préfère chez les femmes : Leur sixième sens, qui nous échappe tellement.
    Mon principal défaut : Perfectionniste.
    Ma principale qualité : Pas blasé.
    Ce que j'apprécie le plus chez mes amis : Qu'on puisse avoir avec eux de belles et longues discussions sur la musique.
    Mon occupation préférée : Lire en écoutant de la musique.
    Mon rêve de bonheur : Être détaché des choses matérielles, et pouvoir lire enfin d'une traite « A la recherche du temps perdu », sans me presser, au coin du feu ou dehors, devant un paysage magnifique et silencieux..
    Quel serait mon plus grand malheur ? Mourir après mes enfants
    A part moi-même qui voudrais-je être ? Moi, mais en mieux et, tant qu'à faire, en plus jeune !
    Où aimerais-je vivre ? A Biarritz, dans une maison d'où je verrais l'océan Atlantique et les couchers de soleil.
    La couleur que je préfère : Le noir.
    La fleur que j'aime : L'orchidée.
    L'oiseau que je préfère : « L'Oiseau de Feu », de Stravinsky ! Ou éventuellement « Les Cygnes et les Corbeaux » de Christian Vander.
    Mes auteurs favoris en prose : Emile Zola, Michel Tournier, Marcel Proust, John Harvey, John Irving, Pat Conroy, et plein d'autres encore... J'aimerais avoir tout lu !
    Mes poètes préférés : Ben, je suis pas très poésie en fait...
    Mes héros dans la fiction : L'inspecteur Charlie Resnick, l'Inspecteur Valentin (Brigades du Tigres) ou Corto Maltese.
    Mes héroïnes favorites dans la fiction : Nana (celle d'Emile Zola).
    Mes compositeurs préférés : John Coltrane, Robert Wyatt, Jimi Hendrix, Christian Vander, Jerry Garcia, Steve Reich, Philip Glass, Igor Stravinsky, Jean-Sébastien Bach, et tellement d'autres...
    Mes peintres préférés : un photographe en fait, Robert Doisneau.
    Mes héros dans la vie réelle : Mon fils.
    Mes héroïnes préférées dans la vie réelle : Ma fille.
    Mes héros dans l'histoire : Cet anonyme qui se dressait, seul face à un char d'assaut, sur la Place Tien An Men. Pour le symbole d'une courageuse résistance à l'oppression.
    Ma nourriture et boisson préférée : une vraie bonne choucroute dans une Winstub et un vieux rhum cubain, quelques heures plus tard.
    Ce que je déteste par-dessus tout : Le cynisme et l'hypocrisie.
    Le personnage historique que je n'aime pas : Hitler, Staline,... pour la période récente, et tous leurs homologues des siècles passés.
    Les faits historiques que je méprise le plus : Toutes les croyances (religieuses ou non) au nom desquelles les dictateurs ont tué au cours des siècles.
    Le fait militaire que j'estime le plus : L'Armée de l'Air quand elle crée un Big Band de jazz et recrute sur concours mon fils comme saxophoniste.
    La réforme que j'estime le plus : La création des congés payés et la suppression du travail des enfants (attention : j'en connais qui aimeraient revenir sur ces acquis, même en France).
    Le don de la nature que je voudrais avoir : Être musicien ou écrivain.
    Comment j'aimerais mourir : Vite et sans le savoir.
    L'état présent de mon esprit : Réfléchi.
    La faute qui m'inspire le plus d'indulgence : Le lapsus.
    Ma devise : Je préfère le vin d'ici à l'eau de là (Pierre Dac).

  • Absence

    Ma mère est à la maison (dont elle vient de faire la connaissance d'ailleurs) pour quelques jours. La vie est ainsi faite qu'elle ne nous octroit que bien peu de temps pour rassembler les éléments d'une famille souvent dispersée ici et là, chacun ayant suivi son propre itinéraire. Etrangement, sa présence parmi nous me fait ressentir, comme par différence, l'absence de mon père, qui nous a quittés voici quatre ans bientôt.
    Lorsque nous sommes allés la chercher à Verdun (ma ville natale), je n'ai pu rester qu'un minimum de temps dans son appartement, j'allais dire dans leur appartement : chaque pièce, chaque recoin me rappelle la présence de mon père, je le vois installé dans son fauteuil au salon, je le devine marcher d'un pas mal assuré dans le couloir de l'entrée, j'entends sa voix, l'odeur de ses cigarettes me revient, même le garage aujourd'hui vide semble attendre une voiture pourtant mise à la casse en 1997. Je n'arrive pas à me faire à l'idée que ma mère a dû organiser sa vie seule, qu'elle a trouvé d'autres repères pour continuer à vivre. IL est là, à côté d'elle, la suivant avec confiance.
    Ici, les choses sont un peu différentes car nous habitons une maison dans laquelle mon père n'aura jamais mis les pieds. Enfin, elles auraient dû être différentes et pourtant, alors que ces lieux ont toute raison de lui être étrangers, je ne peux m'empêcher de trouver ici ou là une place où mon père pourrait s'installer. Je l'imagine volontiers assis dans un des deux fauteuils de cuir rouge (acheté en 2005...), regardant sans la voir la télévision, je lui fais gravir lentement l'escalier qui mène au premier étage, je lui ouvre la porte du jardin pour qu'il puisse y fumer tranquillement une cigarette sans gêner qui que ce soit, je suis certain qu'il nous demanderait sans cesse où est sa chambre.
    Le sentiment d'absence n'a pas faibli depuis ce 11 février 2002 où mon père a quitté notre monde, pire même, il est plus tenace, et si la douleur n'est pas vive comme au premier jour, la cicatrice ne se ferme pas. Se fermera-t-elle un jour d'ailleurs ?
    Mon père est parti rejoindre mon grand-père (mort en octobre 1975) au royaume des absents que l'on continue à faire vivre en les mettant en scène pour nous-mêmes, qui nous arrachent des larmes silencieuses qu'on refoule en soi par pudeur et que l'on verse chaque jour, jusqu'au dernier.

  • Faut choisir...


    Je sais que la France entière - et même plus - réclame le retour de mon blog, bien pâlichon ces derniers temps, mais comment vous dire... Est-ce que vous imaginez que je puisse sérieusement conjuguer un travail d'écriture et la retransmission des étapes du Tour de France, surtout lorsque comme aujourd'hui ou hier, on me les propose dans leur intégralité ?
    Ma réponse est lapidaire : NON !
    Et pour corser le tout, cette année 2005 est un crû exceptionnel du point de vue journalistique ! Car deux plaisirs indéfinissables s'offrent à nous, téléspectateurs suiveurs : celui des commentaires d'Henri Sannier sur France Télévisions, visiblement encore surpris d'être là alors qu'il n'y connaît rien et qui s'acharne à enfoncer toutes les portes ouvertes possibles, au grand dam de ses collègues dont Laurent Jalabert, qui passe la moitié de son temps à le contredire, quand ce n'est pas Jean-René Godart qui le renvoie assez vertement à ses chères études. C'est vraiment un must, un exercice de style comme on n'osait plus l'espérer. Essayez, juste une fois, vous comprendrez le sens de mon propos en vous apercevant que ce type meuble l'espace sonore pour ne rien dire, ou tout au plus pour paraphraser en quasi-simultané les analystes des spécialistes qui, eux, n'ouvrent la bouche que pour faire avancer le Schmilblick. A pisser de rire ! Et s'il vous reste encore quelques forces, régalez-vous le soir, vers 22 heures, lorsqu'Eurosport retransmet dans les conditions du direct la dernière heure de course. Là, c'est le second bonheur : les commentaires de Richard Virenque, dans un français inédit, aux phrases jamais certaines d'être terminées ou qui partent très vite en vrille, dans cet inconnu qui n'appartient qu'à lui et qui font de lui, jour après jour, un des possibles grands philosophes du XXIème siècle.
    Bon, j'arrête, il est 21h59, c'est bientôt le moment de ma deuxième injection quotidienne. Demain, promis, c'est jour de repos.

  • Fatal error !


    Oooooooooooooops ! Alors que, dès potron minet (j'aime bien cette expression qui provoque chez Mr Monstrueux, mon fils, un air hagard et interrogateur devant celui qui vient de prononcer des mots totalement désuets...), j'appelais au téléphone Miss Tagada pour encourager une fois de plus ma fifille dans l'épreuve qu'elle traverse (les oraux de l'agrégation d'anglais), je l'entends, d'une voix flûtée, me demander : "Tu n'oublies rien ?"
    Gasp ! Shame on me ! Père indigne !!! Mais oui, nom d'une promenade à cloche-pied sur une seule chaussure ! J'en avais même oublié que nous étions le 30 juin et que ma Fraise préférée fêtait aujourd'hui-même ses 24 ans !
    Alors là... je suis couvert de honte, surtout lorsque je vous aurai dit que depuis plusieurs jours, je me tapais le front du plat de la main comme un vrai débile en me disant : "Pas oublier l'anniversaire de Tagada ! Pas oublier l'anniversaire de Tagada ! Pas oublier l'anniversaire de Tagada ! Pas oublier l'anniversaire de Tagada ! Pas oublier l'anniversaire de Tagada !"
    Ben si, j'ai oublié et je vais me terrer quelque part, rouge de confusion !
    N'empêche : bon anniversaire ma fille ! Et ça vient du fond du coeur...

  • Faites de la musique, qui disaient !


    Je prends le risque de me faire passer pour un vieux schnock, mais tant pis ! Aujourd'hui, 21 juin 2005, c'est l'été et comme chaque année, médias et populations vont vibrer intensément au rythme de la "Fête de la Musique", instaurée, si mes souvenirs sont bons, voici 23 ans, par l'incomparable Jack Lang !
    Une idée excellente, j'en conviens, car toute occasion de distraire le public formaté par les programmes bétonnés de notre chère télévision française est toujours bonne à prendre.
    Pourtant, je ne sais pas si, ce soir, j'irai arpenter les rues de Nancy et flâner sur la magnifique Place Stanislas... Les dernières expériences en ce domaine furent redoutables, il est vrai et je ne me sens pas le courage de m'immiscer dans ce maëlstrom imbibé de bière qui va déferler par tous les coins de toutes les rues.
    Je ne suis pas certain non plus de me sentir plein d'indulgence envers tous ces groupes d'adolescents boutonneux en provenance de la bourgeoisie locale qui vont faire déferler vers nos pauvres oreilles les deux accords qu'ils seront fiers d'exhiber, au mépris des formations voisines venues là sans armes autres que celles de quelques instruments ridiculement acoustiques.
    Je n'ai pas trop envie d'arpenter ces rues bondées de monde où plusieurs podiums nous proposeront je ne sais quel groupe de variété-rock devant lesquels s'extasieront quelques hordes de ménagères de plus ou moins cinquante ans, confites d'admiration devant ces clônes de Johnny, Eddy ou Dick.
    Quant aux "quartiers rap", je ne m'en approcherai même pas, étant insensible, voire hermétique à ces insondables lieux communs scandés par des groupes dont l'idéologie me navre...
    Et puis, il faudrait revenir à la maison, dans un long chemin de croix, en repoussant tous les cinq mètres un spectateur aviné et titubant, prêt à en découdre.
    Tant pis, je suis définitivement un vieux schnock, je crois que je vais me la faire tout seul, ma fête de la Musique, je vais me mitonner un petit programme pour moi tout seul. Je n'ai pas encore choisi, mais ma sélection sera forcément éclectique, acoustique, électrique, elle brassera les influences du monde entier, elle sera différente.
    Et toc !

  • Le temps des soldes


    Il est un petit jeu auquel j'aime m'adonner dès que je vais flâner avec madame dans les rues de Paris, c'est celui qui consiste à reconnaître des personnes connues. Parmi les exemples assez récents, qui remontent me semble-t-il à l'année dernière, il y eut l'acteur / réalisateur Yvan Attal, tranquillement en train de promener ses enfants du côté de la Rue de Grenelle. J'ai pu croiser aussi De Villepin en famille, sans oublier les gardes du corps avant et après le passage de la tribu. Et je pourrais ainsi multiplier les exemples, mes rencontres sont quasi-systématiques, il ne se produit quasiment jamais une journée de "chasse" dont je revienne bredouille.
    Pourtant, ayant passé deux jours à Paris en fin de semaine dernière (parce que mon fiston se produisait sur scène avec le groupe Présent au Triton, du côté de la Porte des Lilas... j'en parlerai une autre fois mais si vous voulez voir des photos, n'hésitez pas à aller faire un tour sur le site Internet du magazine Traverses Mag, y en a plein, en attendant celles que je mettrai en ligne bientôt), j'avoue ma déception !!!
    Aucune rencontre avec la moindre des "célébrités" que je m'étais habitiué à croiser... Aucune... Ah, si, tout de même ! Signalons le fait que je me suis retrouvé, du côté de la rue du Vieux Colombier, face à face avec Christine Deviers-Joncours, la spécialiste des chaussures de notre ex-ministre des Affaires Etrangères Roland Dumas... Vous savez, le copain de François Mitterrand, pas gêné de se faire passer pour un homme de gauche lui aussi...
    Mouais, décevant tout de même et cette seule rencontre m'a rappelé que nous allions entrer dans la période des soldes. Comme si, de mon côté, j'avais pris un peu d'avance.
    Promis, je ferai mieux la prochaine fois !

  • Plus blanc que blanc !


    La radio m'apprend que Mickael Jackson a été blanchi par la justice américaine, dans le procès qui l'opposait aux familles l'accusant de pédophilie.
    L'est quand même un peu concon, le cinquième élément des Jacskon 5 ! Voilà des années qu'il se fait charcuter le faciès pour ressembler à Tina Kieffer et éclaircir sa peau ! Au risque de nous donner l'impression, à chaque fois qu'on le voit, que son nez va lui échapper.
    Et en quatre mois, sans intervention chirurgicale, hop ! L'est tout blanc !
    Elle est pas belle la vie américaine ?

  • - 10.000


    J'entends que le "nouveau" gouvernement souhaite supprimer 10.000 postes de fonctionnaires. Appartenant depuis 20 ans à cette race honnie de nos chers hommes politiques qui, pour la plupart d'entre eux, en proviennent eux-mêmes, je suis bien placé pour savoir qu'en bien des administrations, une rationalisation, une optimisation, un redéploiement, que sais-je encore, seraient certainement les bienvenus. Il en va de l'usage cohérent de l'argent public.
    Même si je me pose également la question suivante : dans quels secteurs faudra-t-il dégraisser ? Chez les enseignants ? les infirmières ? du côté de la gendarmerie ?
    Beuh... là, je sais pas trop.
    En revanche et sans vouloir paraître trop démagogique, je m'autorise quelques suggestions visant à réaliser de substantielles économies :
    - supprimer définitivement la ruineuse et inutile maison de retraite sise quelque part du côté du Jardin du Luxembourg qu'on appelle le Sénat (la meilleure preuve de son inutilité en est son Président... comment un tel personnage peut-il se retrouver là ?) ;
    - restreindre fortement le nombre de nos députés. Est-il vraiment nécessaire que nos élus soient au nombre de 577, compte-tenu de l'actuel fonctionnement de nos institutions ?
    - supprimer, pour tous les agents de l'Etat, même lorsqu'ils se prétendent "hauts fonctionnaires" : primes non justifiées, logements de fonction, voitures de fonction, chauffeurs, avantages en nature...
    - n'autoriser pour ces derniers que les seuls déplacements en seconde classe lorsqu'ils prennent le train. Que je sache, tous les wagons d'un même train arrivent ensemble, la vitesse n'est donc pas une excuse valable.
    - rationaliser au maximum le fonctionnement de notre représentation locale en lui faisant subir une forte cure d'amaigrissement. Faut-il vraiment autant d'élus régionaux, départementaux et locaux ?
    - faire subir à l'échelle des rémunérations de la fonction publique une forte limitation et interdire à tout fonctionnaire ayant, pour des raisons personnelles et/ou de confort, opté pour le secteur privé de revenir ensuite dans son nid d'origine.
    - créer un nouveau type de contrat pour les hommes politiques, quelle que soit la longueur de leur mandat : en instaurant par exemple une période d'essai (deux ans ?) durant laquelle il pourront être révoqués par leur électorat, par l'organisation d'une élection dont la légitimité pourra par exemple résider dans une pétition rassemblant un nombre (à déterminer) de signatures.
    Je ne crois qu'à une seule vertu : celle de l'exemplarité et lorsque nos chères têtes pensantes voudront bien accepter de "précariser" leur situation personnelle comme ils le font pour un grand nombre de leurs concitoyens, alors j'accepterai qu'ils nous demandent d'en faire autant. Pas avant...

  • Changement


    Exceptionnellement, j'irai puiser l'inspiration de cette note chez un journaliste dont j'apprécie beaucoup l'humour, Hervé Le Tellier, du Monde.
    Et comme lui, je tiens à vous faire savoir que j'ai décidé, à partir d'aujourd'hui, de donner une nouvelle impulsion à mon blog. Et je tiens également à rassurer, car je sens pointer chez vous un début d'inquiétude : vous ne constaterez aucune différence notable !

  • Un sonotone pour le Chi !


    En son temps, l'improbable Ministresse de l'Environnement Roselyne Bachelot se faisait tirer les oreilles (à défaut du reste) parce qu'elle confiait aux journalistes que son Président Chichinounet portait un appareil auditif ! Blasphème ! Déjà qu'il ne fallait pas trop ébruiter l'existence d'un double prompteur lors de ses discours sous peine de s'attirer les foudres du Corniaud de Corrèze !!!
    Or, voici qu'aujourd'hui, en réponse au non massif exprimé dimanche par les Français sur le référendum de la Consitution Européenne, le Chi - notre Guide Suprême, le Visionnaire Ultime de ce début de XXIème siècle - apporte la réponse la plus provocatrice qui soit : nommer Dominique de Villepin (dont on devine qu'il est de naissance en prise directe avec les soucis quotidiens de nos compatriotes) et lui flanquer en numéro 2 au Ministère de l'Intérieur un certain Nicolas Sarkozy qui, par ailleurs, va cette fois-ci pouvoir cumuler ce poste avec celui de Président de l'UMP, ce qui lui était interdit voici quelques mois lorsqu'il avait quitté le Ministère de l'Economie et des Finances.
    La preuve est donc clairement administrée : Chirac est sourd comme un pot !!!!!!!!!! Les mois à venir promettent donc d'être dramatiquement pitoyables du point de vue politique et bien durs pour les Français dans leur vie de tous les jours...